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Le cinéma américain s’est très vite constitué comme le référent de la plupart des cinématographies du monde, qui se sont tant façonnées dans son influence que par opposition à son hégémonie. Si les USA sont pionniers (les premiers films d’Edison précèdent ceux des Lumière), ce n’est qu’à l’orée des années 10 qu’il prennent réellement le devant de la scène, notamment par la création en 1912 de leur unique mais imposant pôle industriel : Hollywood. Il s’y façonne un redoutable système de studios que décalqueront bien d’autres pays, mais qui conservera toujours son leadership par un professionnalisme technique sans faille, un sens aigu de l’efficacité narrative, et une capacité à synthétiser les influences esthétiques les plus diverses (y compris en débauchant les talents étrangers). Cet âge d’or des studios, malgré plusieurs remous (notamment autour du code de production de 1934), brillera sans discontinuer jusqu’à la fin des années 50. Les errements et doutes des années 50-60 (défection du public et concurrence de la télévision, effets de la loi anti-trust, fin du code de censure), alors même que la modernité secoue l’Europe, laisseront bientôt place à une nouvelle génération de réalisateurs marqués par le doute et la contre-culture (le « Nouvel Hollywood » des années 70), renouvelant les formes, les sujets et les normes du cinéma national. Hollywood, toujours prompt à digérer les innovations qu’on lui oppose, y retrouvera une nouvelle jeunesse (le retour néoclassique des années 80 et 90), alors que se développe en parallèle, et ce depuis le courant Underground des années 60, un cinéma indépendant plutôt localisé à New York. Les années 2010, qui voient le système Hollywoodien s’hypertrophier et se décliner en franchises face à l’explosion des séries télévisées, ouvrent une nouvelle période d’incertitudes.
James Parker and Harry Holt partent dans la jungle africaine pour mettre au jour un cimetière d’éléphants, qui assurera leur richesse. Jane, la fille de Parker, est de l’expédition. Mais elle se fait enlever par un homme sauvage…
W.S. Van Dyke (1889-1943) tourna d’abord de nombreux films muets à petit budget : des sérials, des films d’aventure, ou encore des westerns – se spécialisant notamment dans les films exotiques et les tournages en extérieurs (alors que ses films parlants le ramèneront souvent en studio). Affublé à la fois d’une image de cinéaste aventurier, et de celle du bon artisan de studio, il enchaîne les succès commerciaux et fait preuve d’une redoutable efficacité, terminant toujours ses films dans les temps et en-dessous du budget prévu – ce qui lui vaudra le surnom de « One-Take Woody », Van Dyke ayant la réputation de ne tourner qu’une prise par plan. Sa carrière, jusqu’au bout, restera très éclectique (films de détective à épisodes, film catastrophe, opérettes filmées…).
USA / 1h40 / Imdb / DVD Titre original : Tarzan the Ape Man
Dans la rue avec les passants, dans les universités avec les professeurs, ou en répétition avec les acteurs, Al Pacino part se confronter au Richard III de Shakespeare.
Al Pacino (1940-) est surtout célèbre comme comédien. Son style de jeu électrique, associé à une grande maîtrise technique, lui ouvrit les premiers rôles de films majeurs des années 70 à 90 (Serpico, Le Parrain 2 et 3, Scarface, L’Impasse, Heat…). Ses trois seuls films en tant que réalisateur sont tous des adaptations de pièces de théâtre – adaptations littérales (Chinese Coffee), ou faisant l’aller-retour entre la pièce et sa préparation (Looking For Richard, Wilde Salome).
En 1865, au moment où s’achève la Guerre de Sécession, le pasteur Gray s’installe dans la bourgade sudiste rurale de Walesburg ; la vie y est simple et rude, mais les enfants s’épanouissent entre école, chasse, pêche et moissons. Le jeune docteur Harris, aux convictions opposées à celles du pasteur, vient à son tour y habiter…
Jacques Tourneur (1904-1977), fils du cinéaste Maurice Tourneur et réalisateur d’origine française, fit la majorité de sa carrière aux États-Unis. Il fut un cinéaste-clé du cinéma Hollywoodien, redéfinissant les codes du fantastique par une horreur suggestive, tapie dans le hors-champ : ces films d’épouvante, produits par Val Lewton (La Féline, Vaudou, L’Homme léopard) ne doivent cependant pas faire écran à une filmographie variée, qui sut conjuguer la même force poétique à bien d’autres genres – le western (Wichita), le film noir (La Griffe du passé), le film d’aventure (La Flibustière des Antilles), l’americana (Stars in My Crown)…
La cavalerie attaque un campement indien, tuant femmes et enfants. En représailles, ceux-ci se dirigent vers une caravane de civils faisant route vers l’ouest…
David Wark Griffith (1875-1948) peut être considéré comme le fondateur du cinéma tel que nous le connaissons aujourd’hui. S’il n’invente en soi aucune figure de style (gros plan, montage alterné…), il leur invente une manière de fonctionner ensemble : entre 1908 et 1913, avec une troupe de comédiens et de techniciens réguliers, il tournera près de 400 courts-métrages, via lesquels il façonne la quasi-totalité des règles de la « grammaire » du cinéma classique, s’arrachant peu à peu aux principes du cinéma en tableaux. Cette période de recherche s’achève par deux longs-métrages fondateurs, Naissance d’une nation (1915) et Intolérance (1916), qu’il complètera de quelques autres chef-d’œuvres.
La Briograph (« American Mutoscope and Biograph Company ») est l’une des grandes sociétés de production des débuts du cinéma, et restera extrêmement prolifique jusqu’au milieu des années 10. Fondée en 1895 par William Dickson (le pionnier du cinéma américain, qui travailla d’abord pour Edison), on la retient surtout pour Griffith, son réalisateur principal. Mais elle fut aussi le berceau de nombreuses actrices majeures de la période (Mary Pickford, Lillian Gish, Blanche Sweet…).
Nancy fait régulièrement des cauchemars sur un homme au visage brûlé, dont les doigts sont prolongés de longues lames. Elle apprend bientôt que parmi ses amis, elle n’est pas la seule à faire ces mauvais rêves. Mais lorsque l’un d’eux meurt dans son sommeil, le groupe comprend que celui qui les pourchasse en rêve a le pouvoir de les y tuer. S’ils veulent rester en vie, les adolescents d’Elm Street vont devoir rester éveillés…
Wes Craven (1939-2015) est l’un des grands noms du cinéma horrifique américain. L’horreur dans son œuvre, qui fut d’abord volontiers sauvage et politique, se verra rarement dissociée d’une certaine forme d’onirisme, de poésie, ou encore de mise en abyme (sa série Scream, notamment, le verra jouer et disserter les codes du genre qu’il a lui-même contribué à créer).
USA / 1h31 / Imdb / DVD Titre original : A Nightmare on Elm Street
Le jeune Sigmund Freud se rend à Paris pour rencontrer le professeur Charcot, dont les travaux sur l’hypnose l’intéressent. Revenu à Vienne, il poursuit ses propres recherches, malgré l’opposition de son entourage. Seul le docteur Breuer le soutient…
John Huston (1906-1987) est un cinéaste américain dont le style constitue une transition délicate entre les grands cinéastes classiques (Ford, Walsh, Hawks…) et les précurseurs d’un cinéma moderne hollywoodien (Aldrich, Fuller…). Le film noir, genre qu’il travaille dès son premier long-métrage (Le Faucon Maltais, 1941), domine la première partie de sa carrière. La suite de sa filmographie est marquée par un goût pour les grandes adaptations littéraires, dont il écrit souvent lui-même les scénarios.
USA / 2h20 / Imdb / DVD Titre français : Freud, passions secrètes