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Catégorie : Argentine
Avec le Mexique et le Brésil, l’Argentine et la troisième grande cinématographie d’Amérique latine. Elle est marquée, dès sa période muette, par l’apport de cinéastes et techniciens étrangers (italiens, français, péruviens…), ainsi que par l’importance de la musique (les tangos des films d’Augustin Ferreyra, par exemple, sont parfois joués durant la projection). L’âge d’or parlant, des années 30 à 50, sera l’occasion d’associer le tango et les chanteurs à de nombreux mélodrames, auxquels s’ajoutent des comédies sentimentales et des épopées patriotiques. Deux cinéastes influents (Hugo Del Carril et Leopoldo Torre Nilsson) accompagnent ensuite la transition de ce cinéma vers la modernité – celle du « Nouveau cinéma argentin », venu des ciné-clubs et du court-métrage, et qui débute en 1959 (le mouvement anti-impérialiste du « Cine Liberacion » lui succèdera à la fin des années 60). Discret durant les années de dictature et de censure, le cinéma argentin renaît timidement à la fin des années 80, pour réellement se réveiller au début des années 2000, avec une génération de jeunes cinéastes indépendants et novateurs (le second « Nouveau cinéma argentin »), cette fois plutôt issus des écoles de cinéma, et venus se confronter aux sujets que leurs aînés ne pouvaient pas traiter.