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À la suite de la tentative manquée d’assassinat d’un parrain local, cinq professionnels retirés du milieu sont engagés pour assurer sa protection…
Johnnie To (1955-) permit la survie d’un cinéma d’action Hong-Kongais de qualité, au moment où beaucoup de cinéastes locaux partaient tenter leur chance en Amérique. Tournant avec une équipe fidèle de proches collaborateurs, et s’assurant le contrôle total de ses films via sa société de production, il développe une œuvre ludique centrée autour des groupes et fratries masculines, où la caméra parcourt avec aisance des chorégraphies effroyablement compliquées, dans un style lent hérité de Jean-Pierre Melville et Sergio Leone.
Hong Kong / 1h24 / Imdb / DVD Titre original : Cheung fo
Noriko vit seule, et heureuse, aux côtés de son père veuf. Un jour, elle apprend que celui-ci pourrait se remarier…
Yasujirō Ozu (1903-1963) est l’un des quatre géants du cinéma classique japonais. Il développe un cinéma de l’infime variation (jusqu’entre ses films eux-mêmes : mêmes acteurs, titres très proches, histoires semblables) par le biais d’un style extrêmement reconnaissable (caméra au ras du sol, compositions fermes, épure et esthétique du vide). Sa filmographie peint délicatement le passage de relais, souvent au sein-même de la cellule familiale, d’un Japon traditionnel à un pays plus moderne.
Japon / 1h48 / Imdb / DVD Titre original : Banshun
Les Chapardeurs sont de petits êtres vivant sous les planchers, qui ne volent que ce dont ils ont strictement besoin, avec interdiction formelle d’être vus par les humains. Arrietty est l’une d’entre eux, vivant seule avec ses parents sous une maison de campagne, qu’habitent deux vieilles femmes et un adolescent cardiaque. Un soir, pour la première fois, elle accompagne son père dans ses virées de chapardage nocturne…
Le Studio Ghibli fut fondé en 1985 par les réalisateurs Hayao Miyazaki et Isao Takahata (aux côtés du producteur Toshio Suzuki), en réaction à une industrie animée qui se complaisait dans une logique de production à bas prix, préférant les OAV et séries aux longs-métrages. Le succès tant critique que public fut foudroyant, mais le studio souffrit toujours d’une crise de la succession, peinant à trouver des remplaçants à ses deux principaux cinéastes, ainsi qu’à renouveler ses propres codes (ligne claire, naturalisme rural…).
Hiromasa Yonebayashi (1973-), d’abord animateur pour Miyazaki, fut l’un des candidats au renouvellement des cinéaste chez Ghibli, où il réalisa deux films – avant de quitter le studio en 2005 avec le producteur Yoshiaki Nishimura, pour fonder sa propre boîte (Studio Ponoc).
Japon / 1h34 / Imdb /DVD Titre original : Karigurashi no Arietti
Kei et Shu sont deux jumeaux. Alors qu’ils jouent, enfants, dans les rues de Nara, Kei disparaît subitement sans laisser de traces – on ne le reverra jamais. Cinq ans plus tard, Shu essaie de grandir, alors que sa mère attend un nouveau bébé, et que son amie d’enfance, Yu, doit affronter un secret de famille. En ville, un festival se prépare…
La filmographie de Naomi Kawase (1969-) se partage entre fictions et documentaires autobiographiques. Son cinéma hautement sensoriel, refusant les scénarios trop dessinés, s’attache à la fois aux gestes du quotidien et aux traditions ancestrales du Japon, au travers d’histoires de famille, d’absence, et de disparitions.
Japon / 1h40 / Imdb /DVD Titre original : Sharasojyu
Depuis touts petits, Paro et Devdas sont amoureux. Lui est parti étudier à Londres ; elle, secrètement, l’a attendu. Mais à son retour, la différence de richesse entre leurs deux familles vient faire obstacle à leur passion.
Sanjay Leela Bhansali (1963-) est l’un des grands noms du Bollywood contemporain, où il multiplie les productions coûteuses. Très influencé par le cinéma hindi des années 50 (notamment par Guru Dutt), et préférant au réalisme la création d’univers fantasmés, il fait preuve d’un formalisme obsessionnel, et d’une maîtrise du rythme reposant sur un rapport étroit entre image et musique. Une partie de sa carrière a consisté à courir après un projet sans cesse reporté, Bajirao Mastani, qu’il réalisa finalement en 2015.
Japon, XIème siècle. Un gouverneur de province est exilé pour avoir défendu les paysans contre les autorités féodales. Sa femme Tamaki, sa fille Anju et son fils Zushio, cherchent à le rejoindre…
Kenji Mizoguchi (1898-1956) est l’un des plus grands cinéastes japonais. Sa filmographie, faite de drames sociaux et de mélodrames, s’étend du muet aux années 50. Son cinéma digne et précis s’attache à peindre le sort des femmes et des prolétaires (et notamment des prostituées, qui sont au confluent de ces deux groupes).
Japon / 2h04 / Imdb / DVD Titre original : Sanshō Dayū