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Films appartenant à des mouvances qui traversent encore abondamment le cinéma actuel, des premiers avatars du cinéma néo-classique jusqu’aux mutations esthétiques les plus récentes. Concerne tout le cinéma ultérieur aux dernières grandes mouvances identifiées (après le Nouvel Hollywood aux USA, après la modernité et les cinéma de quartier ailleurs dans le monde). (80′-)
À noter que cette catégorie peut parfois recouper la catégorie cinéma moderne (pour les fins de carrière 90′-2010′ des cinéastes concernés) et la catégorie genre, exploitation et cinéma bis (pour le cinéma B à l’ère des vidéo-clubs).
La nuit tombe sur un terrain de jeu désert, où un écran de fortune montre un village battu par les éclairs. Bientôt, de jeunes hommes investissent les lieux…
Apichatpong Weerasethakul (1970-) appartient tant au monde du cinéma que de l’art contemporain – et ses œuvres s’en font le reflet, mêlant allègrement fiction, art vidéo, et documentaire. Onirique et peuplée de souvenirs, sa filmographie se démarque par un fantastique doux et rural, à la narration très libre (générique en milieu de film, retours et répétitions), qui vient poétiquement confronter les traumas et le passé du pays (les massacres de Nabua, l’omniprésence de l’armée…). Le grand succès critique de ses fictions en festival (Tropical Malady, Syndromes and a century, Oncle Boonmee) en fit un cinéaste considéré comme l’un des plus importants et novateurs du nouveau siècle.
Thaïlande / 0h11 / Imdb / Film Titre original : Phantoms of Nabua Ce film fait partie du projet Primitive
Dans la rue avec les passants, dans les universités avec les professeurs, ou en répétition avec les acteurs, Al Pacino part se confronter au Richard III de Shakespeare.
Al Pacino (1940-) est surtout célèbre comme comédien. Son style de jeu électrique, associé à une grande maîtrise technique, lui ouvrit les premiers rôles de films majeurs des années 70 à 90 (Serpico, Le Parrain 2 et 3, Scarface, L’Impasse, Heat…). Ses trois seuls films en tant que réalisateur sont tous des adaptations de pièces de théâtre – adaptations littérales (Chinese Coffee), ou faisant l’aller-retour entre la pièce et sa préparation (Looking For Richard, Wilde Salome).
Amalia et Josefina, deux amies de seize ans, se retrouvent à l’Eglise pour parler de leur foi. Mais elles évoquent aussi leurs premières attirances pour les garçons. Le Dr. Jano va attirer l’attention de l’une d’elles… [article]
Lucrecia Martel (1966-) fut la plus éclatante révélation, dans les années 2000, du renouveau du cinéma argentin – cette génération de cinéastes assez vieux pour avoir connu la dictature. Ses films sensoriels, mystérieux, évasifs dans leur narration et discrètement politiques, baignent dans une torpeur tour à tour sensuelle et mortifère, souvent occupée à peindre le crépuscule des puissants.
De petits singes découvrent la lune, par une belle nuit claire. Fascinés, ils cherchent à se l’approprier. Mais comment donc attraper la lune ? (ouverture du film) [article]
Les Studios d’Art de Shanghai (1957-) sont des studios d’État, qui réalisèrent plus de 250 courts-métrages entre les années 50 et 80, et qui furent célèbres pour leur variété de styles. Leur particularité était d’adapter le patrimoine littéraire national (légendes, romans, BD, proverbes) avec des techniques issues de l’art traditionnel chinois, allant des formes nobles (calligraphie, peinture à l’encre) aux formes populaires (papier découpé, jouets de bois, théâtres d’ombres). Les studios connurent deux âges d’or (1957-1965 et 1976-1989) scindés par la révolution culturelle, avant de prendre le marché international de l’animation de plein fouet – et de normaliser leur création pour survivre.
Zhou Keqin (1947-) est l’un des cinéastes de cette deuxième période des studios. Il y réalisera quelques courts-métrages en découpages articulés (ainsi qu’une série télévisée très populaire, Les Frères Calebasse). En 1991, il prend la tête de la compagnie Yilimei (l’une des émanations et composantes des studios d’animation actuels, chargée des coproductions et travaux avec l’étranger).
Chine / 0h11 / Imdb / DVD Titre original : Houzi lao yue
À la suite de la tentative manquée d’assassinat d’un parrain local, cinq professionnels retirés du milieu sont engagés pour assurer sa protection…
Johnnie To (1955-) permit la survie d’un cinéma d’action Hong-Kongais de qualité, au moment où beaucoup de cinéastes locaux partaient tenter leur chance en Amérique. Tournant avec une équipe fidèle de proches collaborateurs, et s’assurant le contrôle total de ses films via sa société de production, il développe une œuvre ludique centrée autour des groupes et fratries masculines, où la caméra parcourt avec aisance des chorégraphies effroyablement compliquées, dans un style lent hérité de Jean-Pierre Melville et Sergio Leone.
Hong Kong / 1h24 / Imdb / DVD Titre original : Cheung fo
Nancy fait régulièrement des cauchemars sur un homme au visage brûlé, dont les doigts sont prolongés de longues lames. Elle apprend bientôt que parmi ses amis, elle n’est pas la seule à faire ces mauvais rêves. Mais lorsque l’un d’eux meurt dans son sommeil, le groupe comprend que celui qui les pourchasse en rêve a le pouvoir de les y tuer. S’ils veulent rester en vie, les adolescents d’Elm Street vont devoir rester éveillés…
Wes Craven (1939-2015) est l’un des grands noms du cinéma horrifique américain. L’horreur dans son œuvre, qui fut d’abord volontiers sauvage et politique, se verra rarement dissociée d’une certaine forme d’onirisme, de poésie, ou encore de mise en abyme (sa série Scream, notamment, le verra jouer et disserter les codes du genre qu’il a lui-même contribué à créer).
USA / 1h31 / Imdb / DVD Titre original : A Nightmare on Elm Street