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Presque inactif jusqu’aux années 70, le cinéma néozélandais, du fait d’un marché local limité, reste plus ou moins condamné aux coproductions (australiennes, anglaises, ou américaines). Ainsi en est-il de ses deux cinéastes les plus célèbres, Jane Campion et Peter Jackson (la première partage sa carrière entre son pays natal et l’Australie, où elle a d’ailleurs été formée ; le second a tourné ses derniers films pour New Line ou Universal). Pour le reste, le cinéma néozélandais se résume en un petit nombre de films localement cultes (Sleeping Dogs, Goodbye Pork Pie) et en quelques cinéastes moins célèbres (parfois intéressés par la question maorie, comme Lee Tamahori).
Angleterre, 1918. John Keats, poète pauvre et encore méconnu, devient le voisin de la jeune Fanny Brawne…
Jane Campion (1954-) se forme et débute sa carrière en Australie. Elle se spécialise rapidement dans les portraits de femmes luttant pour s’extraire des carcans sociaux, et retrouver le chemin de leur propre sensualité. Innervée de littérature, sa filmographie s’articule autour de deux temps forts : le succès et la palme d’or de La Leçon de piano (1994), apogée d’une carrière alors montante ; et le renouvellement télévisé de Top of the Lake (2013-2017), qui lui offre un second souffle après une série d’échecs publics et critiques.
Australie (réalisatrice néozélandaise) / 1h59 / Imdb / DVD
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