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Un cireur de parquet se met au tavail… (film entier)
Alice Guy (1873-1968), qui suivait de près les évolutions de la photographie, proposa à Léon Gaumont, dont elle était la secrétaire, de réaliser de courts films pour accompagner la vente de leurs appareils cinématographiques. Devant le succès de son premier essai, Gaumont en fait la directrice de son département fiction, poste qu’elle occupera jusqu’en 1907, exerçant un contrôle particulièrement actif sur tous les fronts de la fabrication des films (casting, lumières, costumes…), lançant la carrière de Feuillade, et encourageant de nombreuses innovations techniques (les phonoscènes, notamment). Son cinéma pionnier, s’il a exploré tous les genres, se démarque dans ses meilleurs films comiques par une fantaisie énergique, matinée d’absurde et colorée de pulsions. Elle suit ensuite son mari aux USA, où elle monte son propre studio, et connaît plusieurs succès, abordant des thèmes parfois difficiles (féminisme revendiqué, traite des blanches). La difficulté à tenir face au Hollywood naissant, et la fragilité morale et financière résultant de la rupture avec son mari, auront cependant raison de sa carrière à la fin des années 10.
La Société Gaumont, fondée en 1895, fut l’autre grand géant du cinéma premier aux côtés de Pathé – concurrent dont elle se démarque par une évolution plus lente, une production plus concentrée, mais aussi par un souci plus appuyé de qualité esthétique et de bienséance. Créant aux Buttes Chaumont le plus grand studio du monde (1905), et ouvrant une immense salle de cinéma à Paris (1910), Gaumont restera célèbre pour ses expérimentations techniques (sonores, chromatiques, animation), mais aussi pour la qualité de ses cinéastes : Alice Guy, Jean Durand, Léonce Perret, Victorin Jasset, et surtout Louis Feuillade. La guerre porte un coup d’arrêt à son expansion, et la production de films cessera temporairement en 1925, avec la mort de Feuillade ; mais la société perdurera à travers le siècle.
Alors qu’on la met au lit, la petite fille d’une grande maison bourgeoise montre les premiers symptômes d’une diphtérie. Appelé en urgence, le médecin spécialiste des alentours se rend à la demeure. Mais sa voiture tombe en panne au milieu de la route… [article]
Léonce Perret (1880-1935) fut l’un des grands cinéastes de la société Gaumont. Sa mise en scène ferme et rigoureuse, parfois traversée d’éclairs plus macabres ou de mises en abimes, fut alors le terrain de nombreuses avancées formelles – et ses films plus longs (Le Mystère des roches de Kador, L’Enfant de Paris…) restent parmi les plus estimés du cinéma français d’avant-guerre. Il est également connu du public, à cette époque, pour se mettre lui-même en scène dans une série de courts-métrages comiques (la série des Léonce). C’est néanmoins surtout dans les années 20 qu’il connaîtra, à son retour en France après quelques années aux USA, un succès critique international.
La Société Gaumont, fondée en 1895, fut l’autre grand géant du cinéma premier aux côtés de Pathé – concurrent dont elle se démarque par une évolution plus lente, une production plus concentrée, mais aussi par un souci plus appuyé de qualité esthétique et de bienséance. Créant aux Buttes Chaumont le plus grand studio du monde (1905), et ouvrant une immense salle de cinéma à Paris (1910), Gaumont restera célèbre pour ses expérimentations techniques (sonores, chromatiques, animation), mais aussi pour la qualité de ses cinéastes : Alice Guy, Jean Durand, Léonce Perret, Victorin Jasset, et surtout Louis Feuillade. La guerre porte un coup d’arrêt à son expansion, et la production de films cessera temporairement en 1925, avec la mort de Feuillade ; mais la société perdurera à travers le siècle.
Suzanne et Raymond s’aiment. Mais sa mère, propriétaire d’une petite auberge, arrange un mariage pour sa fille avec un riche client…
Louis Feuillade (1873-1925) fut le directeur artistique de la société Gaumont, et son plus important réalisateur – tant par le nombre de films qu’il dirigea (près de 800) que par son influence. Difficile pourtant de définir le cinéma particulièrement éclectique de Feuillade, où le réalisme bourgeois sourde de relents plus irréels et fantasques, et où l’ambition esthétique se conjugue à des visées pragmatiquement commerciales. On peut néanmoins citer trois moments célèbres de sa filmographie : ses personnages d’enfants terribles (Bout de Zan, Bébé, Oscar), ses drames réalistes et moraux (série « La vie telle qu’elles est »), et surtout son talent pour les sérials et films policiers à épisodes (Judex, Fantômas, Les vampires…), qui comptent parmi les œuvres les plus emblématiques du cinéma muet.
La Société Gaumont, fondée en 1895, fut l’autre grand géant du cinéma premier aux côtés de Pathé – concurrent dont elle se démarque par une évolution plus lente, une production plus concentrée, mais aussi par un souci plus appuyé de qualité esthétique et de bienséance. Créant aux Buttes Chaumont le plus grand studio du monde (1905), et ouvrant une immense salle de cinéma à Paris (1910), Gaumont restera célèbre pour ses expérimentations techniques (sonores, chromatiques, animation), mais aussi pour la qualité de ses cinéastes : Alice Guy, Jean Durand, Léonce Perret, Victorin Jasset, et surtout Louis Feuillade. La guerre porte un coup d’arrêt à son expansion, et la production de films cessera temporairement en 1925, avec la mort de Feuillade ; mais la société perdurera à travers le siècle.
Avec Paola Werther. Archives Gaumont, peint à la main. (film entier)
La Société Gaumont, fondée en 1895, fut l’autre grand géant du cinéma premier aux côtés de Pathé – concurrent dont elle se démarque par une évolution plus lente, une production plus concentrée, mais aussi par un souci plus appuyé de qualité esthétique et de bienséance. Créant aux Buttes Chaumont le plus grand studio du monde (1905), et ouvrant une immense salle de cinéma à Paris (1910), Gaumont restera célèbre pour ses expérimentations techniques (sonores, chromatiques, animation), mais aussi pour la qualité de ses cinéastes : Alice Guy, Jean Durand, Léonce Perret, Victorin Jasset, et surtout Louis Feuillade. La guerre porte un coup d’arrêt à son expansion, et la production de films cessera temporairement en 1925, avec la mort de Feuillade ; mais la société perdurera à travers le siècle.