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Un orchestre s’installe dans le noir, et joue huit morceaux de musique classique. Au diapason de la musique, des formes puis des personnages prennent vie… Ce segment central (Le Sacre du printemps, Stravinsky) raconte l’apparition de la vie sur Terre.
Les studios Disney ont d’abord œuvré à mettre en forme le cinéma de leur fondateur (et ce même après sa mort, le studio faisant longtemps perdurer son style, notamment via la vigilance des « Nine Old Men »). Dans cette configuration, les réalisateurs furent d’abord au service de sa vision. L’univers Disney se développe dans un premier temps via la série de courts-métrages Silly Symphonies (1929-1939), et sous le patronage de Don Graham, qui forme les animateurs et invente une série de rapports graphiques (entre formes, mouvements, couleurs) qui définiront le futur « style Disney ». Désireux d’égaler les « vrais » films, Walt Disney passe en 1937 au long-métrage. Il façonne alors un cinéma musical et familial, fait d’adaptations de contes, innervé d’influences picturales romantiques, et fortement travaillé par une vision fantasmée de la vieille Europe. Longtemps hégémonique sur le marché de l’animation, et souvent admirée pour sa perfection technique, la filmographie des studios Disney deviendra l’un des corpus de films les plus vus au monde.
USA / 2h04 / Imdb / DVD Le segment Stravinsky est réalisé par Bill Roberts et Paul Satterfield
Une réaction sur “Fantasia • Studios Disney • 1940Studios Disney / 1940”
Je trouve que la proposition Fantasia pour le Sacre du printemps fonctionne si on n’a jamais vu de ballet sur la musique de Stravinsky (ce qui est souvent le cas quand on découvre le film enfant). Quand, par la suite, on découvre l’univers original de la danse païenne primitive et terrienne, tellement plus riche, on se dit que c’est bizarre et dommage que le film soit parti sur des duels de dinosaures…
Je trouve que la proposition Fantasia pour le Sacre du printemps fonctionne si on n’a jamais vu de ballet sur la musique de Stravinsky (ce qui est souvent le cas quand on découvre le film enfant). Quand, par la suite, on découvre l’univers original de la danse païenne primitive et terrienne, tellement plus riche, on se dit que c’est bizarre et dommage que le film soit parti sur des duels de dinosaures…