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Dans l’Inde rurale, une jeune femme modeste est contrainte d’élever seule ses deux fils. L’un d’eux, scandalisé par ce que doit subir sa mère, va se révolter contre l’usurier local…
Mehboob Khan (1907-1964) est resté dans la mémoire du cinéma indien comme le cinéaste de la démesure, des fastueux décors, et des grandes fresques. Influencé à la fois par les productions hollywoodiennes de Cecil B. DeMille (pour les grands extérieurs, la monumentalité, l’utilisation de la couleur) et par le cinéma muet soviétique (pour les thèmes, les cadrages, certains motifs), il développe un cinéma centré sur les rapports entre pauvres et puissants. Mother India, énorme succès et apogée de sa carrière, sera l’un des films les plus vus en Inde (il reste diffusé en salles sans discontinuer jusqu’au milieu des années 90).
1940. Une famille de paysans pauvres du Nordeste fuit la sécheresse et la famine…
Nelson Pereira dos Santos (1928-2018) fut, avec Glauber Rocha, la figure de proue du Cinéma Novo. Après un voyage formateur en France, il rentre au Brésil pour façonner une œuvre découlant des principes du néoréalisme italien, dont il va pousser l’esthétique dans ses retranchements cruels et documentaires. Son cinéma réaliste, penché sur les favelas ou le Sertão, devra après le coup d’Etat militaire (1964) s’exprimer sur un registre plus allégorique. Le reste de sa carrière s’intéressera aux rapports entre politique et religieux, et se terminera par une série de documentaires.
Brésil / 1h43 / Imdb / DVD Titre original : Vidas Secas
Avec Paola Werther. Archives Gaumont, peint à la main. (film entier)
La Société Gaumont, fondée en 1895, fut l’autre grand géant du cinéma premier aux côtés de Pathé – concurrent dont elle se démarque par une évolution plus lente, une production plus concentrée, mais aussi par un souci plus appuyé de qualité esthétique et de bienséance. Créant aux Buttes Chaumont le plus grand studio du monde (1905), et ouvrant une immense salle de cinéma à Paris (1910), Gaumont restera célèbre pour ses expérimentations techniques (sonores, chromatiques, animation), mais aussi pour la qualité de ses cinéastes : Alice Guy, Jean Durand, Léonce Perret, Victorin Jasset, et surtout Louis Feuillade. La guerre porte un coup d’arrêt à son expansion, et la production de films cessera temporairement en 1925, avec la mort de Feuillade ; mais la société perdurera à travers le siècle.
James Parker and Harry Holt partent dans la jungle africaine pour mettre au jour un cimetière d’éléphants, qui assurera leur richesse. Jane, la fille de Parker, est de l’expédition. Mais elle se fait enlever par un homme sauvage…
W.S. Van Dyke (1889-1943) tourna d’abord de nombreux films muets à petit budget : des sérials, des films d’aventure, ou encore des westerns – se spécialisant notamment dans les films exotiques et les tournages en extérieurs (alors que ses films parlants le ramèneront souvent en studio). Affublé à la fois d’une image de cinéaste aventurier, et de celle du bon artisan de studio, il enchaîne les succès commerciaux et fait preuve d’une redoutable efficacité, terminant toujours ses films dans les temps et en-dessous du budget prévu – ce qui lui vaudra le surnom de « One-Take Woody », Van Dyke ayant la réputation de ne tourner qu’une prise par plan. Sa carrière, jusqu’au bout, restera très éclectique (films de détective à épisodes, film catastrophe, opérettes filmées…).
USA / 1h40 / Imdb / DVD Titre original : Tarzan the Ape Man
À Berlin, les anges errent. Ils ne voient le monde qu’en noir et blanc, et ne peuvent qu’assister aux événements – sans rien sentir, goûter, ou toucher. Mais ils entendent les pensées des humains, et ont le pouvoir de leur apporter du réconfort. Un jour, l’un d’eux tombe amoureux d’une trapéziste…
Wim Wenders (1945-) fut la figure centrale du Neuer Deutscher Film, et l’un des cinéastes européens les plus renommés des années 80. Son cinéma intimiste et romantique, fait d’errance et de mécommunication, se parera de doutes au fur et à mesure des années (il fut notamment à la tête du courant de pensée théorisant « la mort du cinéma »), tandis que sa filmographie naviguera entre projets allemands et américains (la dernière partie de sa carrière rencontrant un accueil critique plus mitigé). Il est également photographe.
Allemagne / 2h08 / Imdb / DVD Titre original : Der Himmel über Berlin
La nuit tombe sur un terrain de jeu désert, où un écran de fortune montre un village battu par les éclairs. Bientôt, de jeunes hommes investissent les lieux…
Apichatpong Weerasethakul (1970-) appartient tant au monde du cinéma que de l’art contemporain – et ses œuvres s’en font le reflet, mêlant allègrement fiction, art vidéo, et documentaire. Onirique et peuplée de souvenirs, sa filmographie se démarque par un fantastique doux et rural, à la narration très libre (générique en milieu de film, retours et répétitions), qui vient poétiquement confronter les traumas et le passé du pays (les massacres de Nabua, l’omniprésence de l’armée…). Le grand succès critique de ses fictions en festival (Tropical Malady, Syndromes and a century, Oncle Boonmee) en fit un cinéaste considéré comme l’un des plus importants et novateurs du nouveau siècle.
Thaïlande / 0h11 / Imdb / Film Titre original : Phantoms of Nabua Ce film fait partie du projet Primitive