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Les Codes • Wojciech Has • 1966 Wojciech Has / 1966

Tadeusz revient à Cracovie après vingt ans d’absence pour comprendre ce qui est arrivé à son fils cadet, disparu durant la dernière guerre mondiale…
Wojciech Has (1925-2000) est le franc-tireur du cinéma polonais : son œuvre s’est construite à distance de la Nouvelle vague de son pays, dont il est pourtant contemporain, et il ne prit jamais sa carte au parti communiste. Son cinéma surréaliste, qui joue de la perméabilité entre réel et onirisme, est fait d’anti-héros voyageurs, confrontés au passé et à la mort.
Pologne / 1h20 / Imdb / DVD
Titre original : Szyfry

Martha • Rainer Werner Fassbinder • 1974 Rainer Werner Fassbinder / 1974

Peu après la mort de son père, Martha, une jeune bibliothécaire, rencontre Helmut Salomon, un homme plus âgé qu’elle. Le couple ne tarde pas à se marier…
Rainer Werner Fassbinder (1945-1982) est l’un des cinéastes du Neuer Deutscher Film. Venu du théâtre (les acteurs de sa troupe, l’Antiteater, l’accompagneront dans ses films), il se montre exceptionnellement productif au cinéma (40 films réalisés en 13 ans). Son amour du mélodrame Sirkien, notamment visible au travers de ses grands personnages féminins, s’y pervertit au contact d’une vision incisive et écœurée de la société allemande d’après-guerre (violence sociale, refoulé du passé nazi).
Allemagne (RFA) / 1h56 / Imdb / DVD

L’Enfer blanc du Piz Palü • Arnold Fanck, Georg Wilhelm Pabst • 1929 Arnold Fanck, Georg Wilhelm Pabst / 1929

Un couple de jeunes mariés arrive à une cabane d’alpage. Ils y rencontrent un homme traumatisé par la mort de sa femme, survenue dix ans plus tôt… (ouverture du film) [article]
Arnold Fanck (1889-1974) fut le principal artisan du film de montagne, genre allemand de la fin du muet. Son style romantique et grandiose, à la fois païen (forces mythiques de la nature) et chrétien (obsession pour la pureté) rencontre un franc succès public. D’abord réticent à coopérer avec le nazisme, il finit par rejoindre le parti en 1940, et réalise pour lui deux films de propagande qui lui interdiront les plateaux une fois la guerre finie.
Georg Wilhelm Pabst (1885-1967) est l’une des grandes figures du cinéma muet allemand, à qui il offrit plusieurs films réalistes et sociaux teintés de psychologie, centrés autour d’héroïnes en difficulté. L’Enfer blanc du Piz Palü est avant tout un film d’Arnold Fanck : Pabst y fut engagé pour prendre en charge les scènes intimes d’intérieur, et épauler son collègue sur les aspects dramaturgiques du film.
Allemagne / 2h15 / Imdb / DVD
Titre original : Die weiße Hölle vom Piz Palü

Mr. Smith au Sénat • Frank Capra • 1939 Frank Capra / 1939

Jefferson Smith, jeune homme naïf et idéaliste, est désigné sénateur par le gouverneur de son État et sa bande de politiciens véreux, désireux d’en faire leur homme de paille…
Frank Capra (1897-1991) est l’un des maîtres de la « screwball comedy » hollywoodienne. Son style vif, enthousiaste, euphorique, se marie à un amour fort, aux élans quasi-utopiques, pour son pays d’adoption (il est fils d’immigrés italiens). Mais cet idéalisme, qui est aussi celui de ses héros naïfs, se confronte à un monde noir et cynique : particulièrement prolifique dans les années 30, Capra est aussi le grand cinéaste des années de crise économique.
USA / 2h09 / Imdb / DVD
Titre original : Mr. Smith Goes to Washington

Bashu, le petit étranger • Bahram Beyzai • 1985-1989 Bahram Beyzai / 1985-1989

Bashu, un petit garçon, vit dans une ville frontalière pendant la guerre Iran-Irak. Ayant perdu sa famille et sa maison dans un bombardement, il s’enfuit et échoue dans le nord du pays, où les gens sont blancs et où l’on ne parle pas sa langue. Une mère de famille décide de lui venir en aide…  [article]
Bahram Beyzai (1938-) partage sa carrière entre le théâtre (où sa réputation lui vaut le surnom de « Shakespeare perse ») et le cinéma. Ses films, au style allégorique et friand de symboles, ont toujours rencontré des difficultés avec le régime (avant comme après la révolution islamique) de par leur obstination à réfléchir le pays (identité, histoire, culture, racisme). D’où une carrière cinématographique erratique, marquée par l’absence de soutien du gouvernement et par la censure (Bashu mettra quatre ans à sortir en salle).
Iran / 2h01 / Imdb / DVD
Titre original : Bashu, gharibeye koochak

Catalogue Lumière • 1895-1905 1895-1905

Entre 1895 et 1905, Louis Lumière et ses opérateurs tournent 1428 vues, qui constituent le catalogue Lumière. Voici trois d’entre elles : Lancement d’un navire (Louis Lumière, 1896) • Enfants annamites ramassant des sapèques devant la pagode des dames (Gabriel Veyre, 1899) • Puits de pétrole à Bakou (Alexandre Michon, 1897).
Louis Lumière (1864-1948) fut le réel inventeur du cinématographe (son frère Auguste lui ayant laissé la main sur ce projet). Son expérience de photographe lui permet d’imposer dès les premières vues une véritable esthétique, qui tient tant à la qualité des compositions (fréquente utilisation de la profondeur, notamment via les diagonales) qu’à la mise en valeur du réel (contrairement à Edison, Lumière tourne en extérieur). S’il ne réalise lui-même que quelques dizaines de films, il envoie ses opérateurs de par le monde avec des recommandations strictes de forme et de sujet, qui perpétueront son style.
Gabriel Veyre (1871-1936) fut l’un des opérateurs Lumière les plus prolifiques. Il sera envoyé en Amérique latine (Mexique, Cuba, Colombie, Venezuela, Panama), au Canada, puis en Asie (Japon, Chine, Indochine). Il quitte ensuite l’entreprise Lumière pour aller réaliser au Maroc un important travail photographique qu’il continuera jusqu’à la fin de ses jours, en utilisant notamment l’autochrome.
Alexandre Michon (1858-1921) est un photographe russe, uniquement connu pour ses quelques vues réalisées à Bakou, où il résidait.
France / Catalogue / DVD