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The Greatest Wish II • Jan Špáta • 1990 Jan Špáta / 1990

« Quel est votre vœu le plus cher ? ». En 1964, Jan Spáta était allé interroger la jeunesse d’un pays plein d’espoirs. Vingt cinq ans plus tard, bien après l’écrasement du Printemps de Prague, il reprend sa caméra, et va poser la même question à la nouvelle génération…
Jan Špáta (1932-2006) est le franc-tireur du documentaire tchèque. Sa formation de chef-opérateur influa une œuvre aux fortes qualités plastiques, mais Špáta se démarque surtout de ses collègues par un cinéma optimiste, vitaliste, à la recherche de l’homme bon. Sa filmographie, limitée à de beaux objets durant l’occupation soviétique, vaut surtout pour ce qu’il a réalisé avant 1968 et après 1989.
Tchécoslovaquie / 1h25 / Imdb / DVD
Titre original : Největší přání II

Dévaliseurs nocturnes • Gaston Velle • 1904 Gaston Velle / 1904

Son travail fini, un homme rentre chez lui et, après avoir compté son argent, se met au lit… (film entier)
Gaston Velle (1872-1948) débute comme opérateur Lumière, où il s’occupe déjà des fictions. Prestidigitateur de formation, il se spécialisera dans les fééries et film à trucages, qu’il réalise en nombre chez Pathé (qui l’engage en 1903) et à la Cines (une firme italienne, dont il sera temporairement le directeur artistique), devenant l’un des plus sérieux concurrent à Méliès.
Pathé, avec Gaumont, fut l’une des plus imposantes sociétés des débuts du cinéma (en 1904, elle contrôle 30 à 50 % des films projetés dans le monde occidental). Ayant le quasi-monopole auprès du public de foires, elle produit énormément (parfois au détriment de la qualité), et participe très tôt, de par la diversité de son catalogue, à accentuer la découpe des films en « genres » ; elle pratique également une politique d’expansion par ses filiales à l’étranger ; et elle édite enfin les productions du « Film d’art », qui ouvrent le cinéma à un public plus bourgeois. Certains grands noms des deux premières décennies du cinéma travailleront chez Pathé : Albert Capellani, Ferdinand Zecca, Segundo de Chomón, ou encore Max Linder. La firme sera également célèbre plus tard pour ses actualités cinématographiques (le Pathé Journal, lancé dès 1908, deviendra très populaire dans l’entre-deux-guerre).
France / 2h03 / Imdb

Le Retour de l’enfant prodigue • Youssef Chahine • 1976 Youssef Chahine / 1976

Ali a disparu depuis douze ans. En son absence, son frère ainé Tolba a pris les rênes de la famille. Mais ce dernier, trop occupé par ses affaires, oublie peu à peu les siens…
Youssef Chahine (1926-2008) est le réalisateur égyptien le plus célèbre au monde. Parti étudier le cinéma aux USA, il revient en Égypte pour ses premiers projets, encore fortement marqués par le néoréalisme – et jusqu’à la fin de sa carrière, son cinéma conservera une forte dimension politique (il aura de nombreux problèmes avec la censure). Au fur et à mesure des films, il développe un cinéma divertissant, combatif, baroque, vivant, sensuel, parfois musical et autobiographique, et d’une grande efficacité narrative.
Égypte / 2h00 / Imdb / DVD
Titre original : Awdat Al Ibn Aldal

L’Aventure de Mme Muir • Joseph L. Mankiewicz • 1947 Joseph L. Mankiewicz / 1947

Angleterre, début du XXe siècle. Lucy Muir, une ravissante jeune veuve, décide de s’installer au bord de la mer avec sa fille et sa servante, dans un cottage réputé hanté…
Joseph L. Mankiewicz (1909-1993) ne fut pas seulement célèbre comme cinéaste, mais aussi comme scénariste (pour Van Dyke, ou Wellman) et comme producteur (pour Borzage, ou Lang). Son cinéma élégant a pour particularité d’être extrêmement dialogué : très peu d’action dans ses films, où les personnages interagissent et se défendent d’abord par le verbe. Son goût des flashbacks ou des sauts dans le temps l’amène à interroger les choix de ses protagonistes (souvent des héroïnes), à identifier ces moments où leur vie a bifurqué.
USA / 1h44 / Imdb / DVD
Titre original : The Ghost and Mrs. Muir

Buongiorno, notte • Marco Bellocchio • 2003 Marco Bellocchio / 2003

Rome, 1978. Chiara, jeune terroriste engagée dans la lutte armée, est impliquée dans l’enlèvement et la séquestration d’Aldo Moro…
Marco Bellocchio (1939-) fut le seul véritable représentant, avec Bertolucci, d’une possible « nouvelle vague » italienne – dans un pays où la rupture moderne s’était déjà jouée via le néoréalisme. Son cinéma profondément politique attaquera une à une les institutions nationales (famille, école, presse, religion, armée…) au cours des années 60-70. Mais son œuvre possède aussi une dimension onirique et rêveuse, liant volontiers le politique à l’inconscient ou aux élans intimes, qui fera les beaux jours de sa filmographie dans les années 2000.
Italie / 1h46 / Imdb / DVD

La Divine • Wu Yonggang • 1934 Wu Yonggang / 1934

Une jeune femme se prostitue pour survivre. Tant bien que mal, elle essaie d’élever son fils en le protégeant de sa vie nocturne…
Wu Yonggang (1907-1982) est l’un des réalisateurs les plus reconnus de la deuxième génération du cinéma chinois. Comme la plupart de ses collègues d’alors à Shanghai, il fait un cinéma de gauche et socialement engagé. S’il tourne jusque dans les années 70, survivant aux multiples aléas de l’histoire du cinéma de son pays, son œuvre la plus célèbre et estimée restera son premier film (La Divine).
La Lianhua (1930-1937), ou « United Photoplay Service », est l’une des trois grandes sociétés de production basées à Shanghai dans les années 30. Soucieuse de contrer les productions américaines, elle cherche à construire l’image d’un « Hollywood chinois » (studios, formation des techniciens et acteurs, organisation verticale, intégration d’une compagnie de danse et de musique). Et comme ses concurrentes, elle se spécialise dans un cinéma de gauche. La guerre sino-japonaise met l’entreprise en difficulté financière dès le milieu des années 30, précipitant sa fermeture.
Chine / 1h13 / Imdb / DVD
Titre original : Shen nu