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Quatre ans ont passé depuis le désastre du Jurassic Park. Sur une île déserte, voisine du parc, vivent encore en liberté des centaines de dinosaures. Le milliardaire John Hammond rappelle le Dr Malcolm, et lui apprend que sa fiancée fait partie de l’expédition scientifique se rendant sur l’île…
Steven Spielberg (1946-) est un cinéaste majeur du néoclassisme hollywoodien, qu’il façonnera en multipliant les succès (il tourne notamment le premier blockbuster dans les années 70), et en ramenant le genre (SF, aventure, horreur) dans le giron de la série A. Grand héritier des maîtres classiques (Ford, Lean, Hitchcock, Disney…), il développe une œuvre spectaculaire marquée par l’émerveillement, l’enfance, et par l’angoisse de voir la cellule familiale éclater.
USA / 2h09 / Imdb / DVD Titre original : The Lost World - Jurassic Park
Dans le Bengale rural des années 20, le quotidien d’une famille pauvre, dont le père est parti en ville gagner de l’argent. Apu, un garçon de 7 ans, y découvre la vie aux côtés de sa sœur, de sa mère, et d’une vieille parente.
Satyajit Ray (1921-1992), dont le premier film (La Complainte du sentier) connut un grand succès en festival, fut longtemps le seul ambassadeur du cinéma indien en occident. Issu d’une famille d’écrivains, et fortement marqué par le néoréalisme, il restera très attaché à son Bengale natal (il se tiendra toujours éloigné des grands studios de Bombay et de Madras), et fut parfois accusé en son pays de n’en montrer que la pauvreté. Ses films lents, attentifs, ont souvent été salués pour leur grand humanisme.
Inde / 2h05 / Imdb / DVD Titre original : Pather panchali
Marie 1 et Marie 2 s’ennuient fermement. Fatiguées de trouver le monde vide de sens, elles en accompagnent le mouvement en faisant tout et n’importe quoi, semant désordre et scandales sur leur passage…
Věra Chytilová (1929-2014) fut l’une des figures de la nouvelle vague tchèque. Issue de la FAMU, alternant documentaires et fictions, elle se distingue rapidement par un cinéma libre, insolent et nihiliste, souvent intéressé par la condition des femmes, et friand d’expérimentations formelles. Elle fut, en ce sens, le contrepied le plus lisible de sa génération à l’académisme gris du « réalisme socialiste ». Si Les Petites marguerites connut un grand succès critique à l’étranger, il fut en Tchécoslovaquie frappé par la censure et compliqua grandement la suite de sa carrière.
Tchécoslovaquie / 1h14 / Imdb / DVD Titre original : Sedmikrásky
En Ukraine comme dans le pays entier, la guerre est en train de se terminer. Le film retrace, par segments disjoints et personnages isolés, ces années de lutte et de famine, et notamment la révolte de l’usine d’Arsenal, réprimée dans le sang…
Alexandre Dovjenko (1894-1956) est un cinéaste soviétique d’origine ukrainienne. Sa terre natale aura une grande importance dans ses films, où la célébration du communisme ne se départit jamais d’une exaltation de la nature et des éléments, et où les expérimentations de montage sont indissociables d’élans poétiques plus instinctifs. Sa trilogie ukrainienne (1928-1930) constitue le sommet d’une filmographie qui connaîtra bien plus de difficultés au moment du parlant. Son style cependant aura un large héritage, influençant grandement les cinémas de Larisa Shepitko, de Sergei Parajanov, ou d’Andreï Tarkovski.
Parti vivre à la campagne avec sa famille, Juan ne manque de rien. Mais il demeure torturé et insatisfait… (ouverture du film)
Carlos Reygadas (1971-) a créé une œuvre entourée d’un parfum de scandale (les corps et la sexualité y sont souvent figurés frontalement), mais son cinéma se présente surtout comme l’héritage le plus lisible du cinéma de Tarkovski, dont les grands principes sont perpétués (religiosité et transcendance cherchées dans la matière la plus triviale, narration éclatée, contemplation). Ses films dressent le portrait d’un Mexique à la violence larvée, latente, indissociable de la beauté d’un monde approché avec fascination.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le pilote britannique Peter Carter survit miraculeusement à un avion en flammes…
Michael Powell (1905-1990) et Emeric Pressburger (1902-1988) ont formé un binôme de réalisateurs souvent considéré comme l’apogée du cinéma britannique classique. Via leur société de production « The Archers », ils réalisent dans les années 40 et 50 une quinzaine de films narrativement ambitieux, d’une grande perfection formelle, souvent marqués par l’univers de la seconde guerre mondiale. Si la politique des auteurs eut tendance à attribuer la paternité de ces films à Powell seul (notamment parce que celui-ci a réalisé des films notables en dehors de cette collaboration), on reconnaît aujourd’hui une égale implication des deux cinéastes dans leur conception (quand bien même ils se partagent les tâches, par ailleurs très imbriquées : scénario, montage, et gestion de la musique pour Pressburger ; mise en scène, direction d’acteurs, et promotion pour Powell).
Royaume-Uni / 1h44 / Imdb / DVD Titre original : A Matter of Life and Death