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Cette catégorie regroupe, sous l’utilisation impropre du terme générique « Bollywood », tous les films commerciaux et grand public de l’industrie du cinéma indien – qu’ils viennent de Bollywood à proprement parler (cinéma hindi tourné à Bombay), ou d’autres pôles de production (« Kollywood », par exemple, cinéma tamoul tourné à Chennai…).
Par une nuit d’orage, Devendra trouve refuge dans un vieux manoir isolé. Alors que la tempête fait rage, il reconnaît inexplicablement chaque recoin du lieu, et soudain, les souvenirs lui reviennent : ceux de sa vie antérieure, et de Madhumati, une jeune femme qu’il y aima à la folie… [article]
Bimal Roy (1909-1966), bien que d’origine bengali, fut l’un des grands cinéastes de l’âge d’or du cinéma hindi. D’abord chef-opérateur remarqué, puis réalisateur, il se démarquera surtout de ses collègues par une influence très forte du néoréalisme italien (notamment sensible dans Deux hectares de terre, resté son film le plus célèbre), une approche qu’il mêle en une étrange hybridité aux codes du cinéma de divertissement hindi, dont il conserve toute la verve mélodramatique. Il est également connu pour avoir réalisé l’une des versions les plus populaires de Devdas (1955).
Rosie, fille d’une courtisane, a été mariée par sa mère à un riche homme austère pour sauver son avenir. Elle a dû taire sa passion pour la danse et la musique, que son mari ne juge dignes que des prostituées…
Vijay Anand (1934-2004), souvent surnommé « Goldie Anand », est le cadet d’une célèbre famille du cinéma indien (sa carrière est par exemple inextricablement liée à celle de son grand frère, la star Dev Anand, qui tounera dix fois sous sa caméra). S’il a également été scénariste, acteur, ou encore monteur, on retient surtout Vijay Anand comme le réalisateur de grands succès commerciaux du cinéma hindi, notamment deux films : Guide, qui reçut un dithyrambique accueil critique, et Johny Mera Naam (1970), qui façonna de nombreux codes du thriller d’action indien. Son style se reconnaît notamment par la haute qualité des scènes musicales : compositions entêtantes, chorégraphies aux configurations singulières, complexité d’une mise en scène à plans longs combinant les mouvements de la caméra et des acteurs, tout en jonglant entre l’avant et l’arrière-plan.
Vijay, un poète miséreux, ne parvient pas à vivre de ses vers. L’imprimeur lui conseille d’écrire des poèmes d’amour, et d’abandonner ses réflexions pessimistes sur la nature humaine…
Guru Dutt (1925–1964) est l’un des grands cinéastes de l’âge d’or indien des années 50. Son style lyrique et tragique le distingue de ses collègues, aux côtés d’autres particularités : une grande virtuosité dans la mise en scène des chorégraphies, un goût pour les gros plans en longue focale (que le cinéma indien retiendra sous le nom de « plan Guru Dutt »), un talent des transitions entre scènes parlées et chantées, et un perfectionnisme le poussant à longuement rechercher le bon angle de vue, ou à régulièrement refilmer ou réinventer les scènes sur le tournage. Il est également l’acteur réccurent de ses propres films, et s’entoure de collaborateurs réguliers (le chef-opérateur V.K. Murthy, le compositeur S. D. Burman, l’acteur Johnny Walker…). Persuadé, après l’échec commercial de Fleurs de Papier (1959), que son nom porte malheur à ses films, il s’efface pour son dernier projet derrière son ami et co-scénariste Abrar Alvi, à qui il délègue la réalisation, ne mettant en scène que les passages dansés. Au terme de plusieurs années difficiles, il se suicide en 1964.
Dans l’Inde rurale, une jeune femme modeste est contrainte d’élever seule ses deux fils. L’un d’eux, scandalisé par ce que doit subir sa mère, va se révolter contre l’usurier local…
Mehboob Khan (1907-1964) est resté dans la mémoire du cinéma indien comme le cinéaste de la démesure, des fastueux décors, et des grandes fresques. Influencé à la fois par les productions hollywoodiennes de Cecil B. DeMille (pour les grands extérieurs, la monumentalité, l’utilisation de la couleur) et par le cinéma muet soviétique (pour les thèmes, les cadrages, certains motifs), il développe un cinéma centré sur les rapports entre pauvres et puissants. Mother India, énorme succès et apogée de sa carrière, sera l’un des films les plus vus en Inde (il reste diffusé en salles sans discontinuer jusqu’au milieu des années 90).
Depuis touts petits, Paro et Devdas sont amoureux. Lui est parti étudier à Londres ; elle, secrètement, l’a attendu. Mais à son retour, la différence de richesse entre leurs deux familles vient faire obstacle à leur passion.
Sanjay Leela Bhansali (1963-) est l’un des grands noms du Bollywood contemporain, où il multiplie les productions coûteuses. Très influencé par le cinéma hindi des années 50 (notamment par Guru Dutt), et préférant au réalisme la création d’univers fantasmés, il fait preuve d’un formalisme obsessionnel, et d’une maîtrise du rythme reposant sur un rapport étroit entre image et musique. Une partie de sa carrière a consisté à courir après un projet sans cesse reporté, Bajirao Mastani, qu’il réalisa finalement en 2015.
Raj et Rita se sont connus enfants. Mais alors que lui, pauvre, a sombré dans la délinquance pour survivre, la fillette de bonne famille est devenue juriste. Se retrouvant adultes, ils tombent amoureux, mais Raj a peur qu’elle ne découvre la vérité à son sujet. Dans la chanson que les personnages rêvent, chacun exprime ses émotions cachées…
Raj Kapoor (1924-1988) fut le cinéaste le plus populaire de l’âge d’or du cinéma hindi. Débutant comme acteur (il le restera tout au long de sa carrière), il passe très jeune à la réalisation, offrant rapidement l’image d’un véritable showman investi dans tous les aspects de ses films (photographie, chansons). S’inspirant de Chaplin, il crée une série de personnages enthousiastes cognés à la brutalité du monde. La dynastie Kapoor reste encore, aujourd’hui, l’une des plus importantes du cinéma indien.