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Lætitia et Sophie partent en week-end à Quimper, la ville natale de Lætitia… Au fil de leur séjour réapparait la figure du « Marin masqué », son amour de jeunesse.
Sophie Letourneur (1978-) est l’une des figures du cinéma français contemporain, où elle s’imposa en 2010 avec son premier long (La vie au Ranch). Fascinée par le quotidien, l’anodin, le désœuvrement ou même l’ennui, elle commença à travailler à partir de l’enregistrement documentaire de conversations, méthode qui influera beaucoup la manière de concevoir ses fictions. Ses films sont souvent centrés sur les bandes d’amies et le milieu parisien qui est le sien, qu’elle observe avec une distance flegmatique et amusée.
Jalouse de sa belle-fille, la Reine ordonne à ses gardes Bimbo et Koko de la décapiter…
Dave Fleisher (1894-1979) et son frère Max (1886-1972) créèrent, avec les Fleischer Studios, le seul concurrent sérieux aux studios Disney dans les années 20 et 30 (notamment sur le plan technique : ils furent par exemple précurseurs sur l’animation sonore). La principale spécificité de l’animation des Fleisher est la rotoscopie : une animation non pas créée de toutes pièces, mais décalquée de la performance filmée d’un modèle, dont on retranscrit directement les mouvements. Il en résulte une fluidité étrange et irréelle, dont leurs films sauront jouer. Mais les Fleisher marquèrent surtout la mémoire collective par leur ton singulier (surréaliste, irrévérencieux, à l’humour noir très marqué), par leur univers plus adulte (sexualité, contexte souvent urbain, grande dépression évoquée) et par les personnages récurrents qu’ils ont portés à l’écran (Popeye, Betty Boop, Koko le Clown).
USA / 0h07 / Imdb / DVD Titre français : Blanche-Neige
Natacha Korosteleva fabrique des chapeaux à domicile, qu’elle livre ensuite à Moscou. Au cours d’un de ses déplacements, elle fait la connaissance d’un jeune ouvrier provincial. Afin de lui venir en aide, elle contracte avec lui un mariage fictif…
Boris Barnet (1902-1965), grand cinéaste comique du muet soviétique, eut une position assez marginale vis-à-vis de l’école de montage dont il était le contemporain. D’un côté, il apparaît comme l’héritier direct des comédies de Lev Koulechov (le premier théoricien du montage en URSS, qui fut son professeur), et sa direction d’acteur énergique se rapproche des principes de la FEKS, autre courant lié au montage. Mais à l’inverse de la plupart de ses collègues, il n’a pas cherché à théoriser son cinéma, qui se bâtit naturellement autour des personnages et de la liberté du comédien (une conception du corps agissant, et du burlesque, que Barnet hérite entre autres de son passé de boxeur). Plus que par la comédie, c’est par leur tendresse lunaire que ses films tranchent avec leur époque, loin des expérimentations un peu froides des années 20, ou du scénario-roi qu’imposera le cinéma sous Staline. Chroniqueur amusé de la vie quotidienne de ses concitoyens, il aura des difficultés à retrouver l’inspiration après-guerre, et se donnera la mort en 1965.
URSS / 1h38 / Imdb / DVD Titre original : Devushka s korobkoy
Un homme est irrité par la présence d’un photographe… (film entier)
James Williamson (1855-1933) est, avec George Albert Smith, le représentant le plus célèbre de l’École de Brighton – ce moment du cinéma britannique caractérisé par un grand nombre d’innovations (gros plans, champ-contrechamp, plans subjectifs…). Pharmacien de profession, Williamson était le président du Hove Camera Club (un club de photographie local), dont certains membres se passionnèrent pour le cinéma, auquel il se consacrèrent bientôt à plein temps. Du groupe, il est celui qui annoncera le mieux les futurs principes du montage, notamment via ses films de poursuite (continuité d’un espace morcelé entre différents plans), même si, comme en atteste The Big Swallow, ses expérimentations sont plus diverses (il ira entre autres jusqu’à concevoir, en 1908, une séance interactive où les spectateurs choisissent les intertitres avant la projection).
Royaume-Uni / 0h01 / Imdb / DVD Titre alternatif : A Photographic Contortion
Jefferson Smith, jeune homme naïf et idéaliste, est désigné sénateur par le gouverneur de son État et sa bande de politiciens véreux, désireux d’en faire leur homme de paille…
Frank Capra (1897-1991) est l’un des maîtres de la « screwball comedy » hollywoodienne. Son style vif, enthousiaste, euphorique, se marie à un amour fort, aux élans quasi-utopiques, pour son pays d’adoption (il est fils d’immigrés italiens). Mais cet idéalisme, qui est aussi celui de ses héros naïfs, se confronte à un monde noir et cynique : particulièrement prolifique dans les années 30, Capra est aussi le grand cinéaste des années de crise économique.
USA / 2h09 / Imdb / DVD Titre original : Mr. Smith Goes to Washington
Que ce soit à la préhistoire, dans la Rome antique, ou à l’époque moderne, un homme chétif essaie de séduire une jeune femme en se mesurant à un autre prétendant…
Buster Keaton (1895-1966) est, avec Chaplin et Lloyd, l’un des trois géants du burlesque muet hollywoodien. Débutant comme acteur aux côtés de Fatty Arbuckle, il passe à la réalisation dès 1920, créant un personnage stoïque autour duquel le chaos du monde se déchaîne. Cette dialectique se retrouve au sein-même de sa mise en scène, qui associe le frisson du réel (aucun trucage, cascades effectuées par Keaton lui-même) à l’ultra-précision du tempo comique (cadres fermes et imperturbables, géométrie des compositions).
USA / 1h03 / Imdb / DVD Titre original : Three Ages