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Tous les extraits (hors films d’animation) comprenant des effets visuels non numériques, quels qu’ils soient : transparences, distorsion de l’image, fragmentation du plan, inversion de la vitesse, surimpressions…
Suzanne et Raymond s’aiment. Mais sa mère, propriétaire d’une petite auberge, arrange un mariage pour sa fille avec un riche client…
Louis Feuillade (1873-1925) fut le directeur artistique de la société Gaumont, et son plus important réalisateur – tant par le nombre de films qu’il dirigea (près de 800) que par son influence. Difficile pourtant de définir le cinéma particulièrement éclectique de Feuillade, où le réalisme bourgeois sourde de relents plus irréels et fantasques, et où l’ambition esthétique se conjugue à des visées pragmatiquement commerciales. On peut néanmoins citer trois moments célèbres de sa filmographie : ses personnages d’enfants terribles (Bout de Zan, Bébé, Oscar), ses drames réalistes et moraux (série « La vie telle qu’elles est »), et surtout son talent pour les sérials et films policiers à épisodes (Judex, Fantômas, Les vampires…), qui comptent parmi les œuvres les plus emblématiques du cinéma muet.
La Société Gaumont, fondée en 1895, fut l’autre grand géant du cinéma premier aux côtés de Pathé – concurrent dont elle se démarque par une évolution plus lente, une production plus concentrée, mais aussi par un souci plus appuyé de qualité esthétique et de bienséance. Créant aux Buttes Chaumont le plus grand studio du monde (1905), et ouvrant une immense salle de cinéma à Paris (1910), Gaumont restera célèbre pour ses expérimentations techniques (sonores, chromatiques, animation), mais aussi pour la qualité de ses cinéastes : Alice Guy, Jean Durand, Léonce Perret, Victorin Jasset, et surtout Louis Feuillade. La guerre porte un coup d’arrêt à son expansion, et la production de films cessera temporairement en 1925, avec la mort de Feuillade ; mais la société perdurera à travers le siècle.
À Berlin, les anges errent. Ils ne voient le monde qu’en noir et blanc, et ne peuvent qu’assister aux événements – sans rien sentir, goûter, ou toucher. Mais ils entendent les pensées des humains, et ont le pouvoir de leur apporter du réconfort. Un jour, l’un d’eux tombe amoureux d’une trapéziste…
Wim Wenders (1945-) fut la figure centrale du Neuer Deutscher Film, et l’un des cinéastes européens les plus renommés des années 80. Son cinéma intimiste et romantique, fait d’errance et de mécommunication, se parera de doutes au fur et à mesure des années (il fut notamment à la tête du courant de pensée théorisant « la mort du cinéma »), tandis que sa filmographie naviguera entre projets allemands et américains (la dernière partie de sa carrière rencontrant un accueil critique plus mitigé). Il est également photographe.
Allemagne / 2h08 / Imdb / DVD Titre original : Der Himmel über Berlin