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À Berlin, les anges errent. Ils ne voient le monde qu’en noir et blanc, et ne peuvent qu’assister aux événements – sans rien sentir, goûter, ou toucher. Mais ils entendent les pensées des humains, et ont le pouvoir de leur apporter du réconfort. Un jour, l’un d’eux tombe amoureux d’une trapéziste…
Wim Wenders (1945-) fut la figure centrale du Neuer Deutscher Film, et l’un des cinéastes européens les plus renommés des années 80. Son cinéma intimiste et romantique, fait d’errance et de mécommunication, se parera de doutes au fur et à mesure des années (il fut notamment à la tête du courant de pensée théorisant « la mort du cinéma »), tandis que sa filmographie naviguera entre projets allemands et américains (la dernière partie de sa carrière rencontrant un accueil critique plus mitigé). Il est également photographe.
Allemagne / 2h08 / Imdb / DVD Titre original : Der Himmel über Berlin
Chômeur depuis deux ans, Antonio trouve un emploi de colleur d’affiches, mais il se fait voler sa bicyclette, outil indispensable dans le cadre de son nouveau métier. Accompagné de son fils, il part retrouver sa bicyclette à travers Rome…
Vittorio De Sica (1901-1974) fut d’abord comédien, métier qu’il continuera toute sa vie en parallèle de sa carrière de cinéaste – et qui l’aidera beaucoup pour diriger les acteurs amateurs de certains de ses films. Après quelques premiers essais derrière la caméra, son cinéma fait une rencontre fondamentale en la personne de Cesare Zavattini, théoricien et scénariste principal du néoréalisme italien alors naissant. De Sica tournera quatre de ses scénarios (dont Le Voleur de bicyclette, qui eut un retentissement international). Le reste de sa carrière (plus de trente films), qui se consacre à un cinéma plus commercial, et qui abandonne sa fibre tragique pour la comédie, ne fut pas toujours aussi convaincant.
Italie / 1h29 / Imdb / DVD Titre original : Ladri di biciclette
La police cherche à coincer un caïd du milieu parisien, Pépé le Moko, réfugié dans la Casbah d’Alger. Il y est intouchable, mais ne peut en sortir sans se faire arrêter…
Julien Duvivier (1896-1967) est l’un des représentants du réalisme poétique français, univers dont il aura longtemps du mal à se défaire, même à son retour des USA après la guerre. Son cinéma noir et pessimiste, teinté d’onirisme, aime à décrire les groupes et les bandes (souvent masculines, parfois au détriment des femmes). Sa carrière après-guerre, plus inégale, est notamment marquée par le succès public de la série Don Camillo
Quatre goémoniers sont partis seuls sur Bannec, un îlot au large d’Ouessant, pour effectuer la recolte annuelle. L’un d’eux se blesse à la main après une bagarre avec son ami ; fâché, il s’isole. Très vite, la plaie s’infecte…
Jean Epstein (1897-1953) est l’une des grandes figures du cinéma impressionniste français (la « première avant-garde » des années 20). Comme ses collègues, il est féru d’expérimentations formelles, notamment liées aux effets visuels et au montage, visant à peindre le mouvement et la mécanique du monde. Appliquant d’abord ses principes à la fiction (beaucoup d’adaptations littéraires), il penchera ensuite vers le documentaire et la Bretagne, qui offrent une résistance à ses expérimentations. Il aura, enfin, une carrière plus commerciale à l’arrivée du parlant. Sa filmographie s’accompagne d’une œuvre théorique importante, composée de nombreux essais.
Jefferson Smith, jeune homme naïf et idéaliste, est désigné sénateur par le gouverneur de son État et sa bande de politiciens véreux, désireux d’en faire leur homme de paille…
Frank Capra (1897-1991) est l’un des maîtres de la « screwball comedy » hollywoodienne. Son style vif, enthousiaste, euphorique, se marie à un amour fort, aux élans quasi-utopiques, pour son pays d’adoption (il est fils d’immigrés italiens). Mais cet idéalisme, qui est aussi celui de ses héros naïfs, se confronte à un monde noir et cynique : particulièrement prolifique dans les années 30, Capra est aussi le grand cinéaste des années de crise économique.
USA / 2h09 / Imdb / DVD Titre original : Mr. Smith Goes to Washington
« Quel est votre vœu le plus cher ? ». En 1964, Jan Spáta était allé interroger la jeunesse d’un pays plein d’espoirs. Vingt cinq ans plus tard, bien après l’écrasement du Printemps de Prague, il reprend sa caméra, et va poser la même question à la nouvelle génération…
Jan Špáta (1932-2006) est le franc-tireur du documentaire tchèque. Sa formation de chef-opérateur influa une œuvre aux fortes qualités plastiques, mais Špáta se démarque surtout de ses collègues par un cinéma optimiste, vitaliste, à la recherche de l’homme bon. Sa filmographie, limitée à de beaux objets durant l’occupation soviétique, vaut surtout pour ce qu’il a réalisé avant 1968 et après 1989.
Tchécoslovaquie / 1h25 / Imdb / DVD Titre original : Největší přání II