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Tadeusz revient à Cracovie après vingt ans d’absence pour comprendre ce qui est arrivé à son fils cadet, disparu durant la dernière guerre mondiale…
Wojciech Has (1925-2000) est le franc-tireur du cinéma polonais : son œuvre s’est construite à distance de la Nouvelle vague de son pays, dont il est pourtant contemporain, et il ne prit jamais sa carte au parti communiste. Son cinéma surréaliste, qui joue de la perméabilité entre réel et onirisme, est fait d’anti-héros voyageurs, confrontés au passé et à la mort.
Pologne / 1h20 / Imdb /DVD Titre original : Szyfry
Dans le Bengale rural des années 20, le quotidien d’une famille pauvre, dont le père est parti en ville gagner de l’argent. Apu, un garçon de 7 ans, y découvre la vie aux côtés de sa sœur, de sa mère, et d’une vieille parente.
Satyajit Ray (1921-1992), dont le premier film (La Complainte du sentier) connut un grand succès en festival, fut longtemps le seul ambassadeur du cinéma indien en occident. Issu d’une famille d’écrivains, et fortement marqué par le néoréalisme, il restera très attaché à son Bengale natal (il se tiendra toujours éloigné des grands studios de Bombay et de Madras), et fut parfois accusé en son pays de n’en montrer que la pauvreté. Ses films lents, attentifs, ont souvent été salués pour leur grand humanisme.
Inde / 2h05 / Imdb / DVD Titre original : Pather panchali
En Ukraine comme dans le pays entier, la guerre est en train de se terminer. Le film retrace, par segments disjoints et personnages isolés, ces années de lutte et de famine, et notamment la révolte de l’usine d’Arsenal, réprimée dans le sang…
Alexandre Dovjenko (1894-1956) est un cinéaste soviétique d’origine ukrainienne. Sa terre natale aura une grande importance dans ses films, où la célébration du communisme ne se départit jamais d’une exaltation de la nature et des éléments, et où les expérimentations de montage sont indissociables d’élans poétiques plus instinctifs. Sa trilogie ukrainienne (1928-1930) constitue le sommet d’une filmographie qui connaîtra bien plus de difficultés au moment du parlant. Son style cependant aura un large héritage, influençant grandement les cinémas de Larisa Shepitko, de Sergei Parajanov, ou d’Andreï Tarkovski.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le pilote britannique Peter Carter survit miraculeusement à un avion en flammes…
Michael Powell (1905-1990) et Emeric Pressburger (1902-1988) ont formé un binôme de réalisateurs souvent considéré comme l’apogée du cinéma britannique classique. Via leur société de production « The Archers », ils réalisent dans les années 40 et 50 une quinzaine de films narrativement ambitieux, d’une grande perfection formelle, souvent marqués par l’univers de la seconde guerre mondiale. Si la politique des auteurs eut tendance à attribuer la paternité de ces films à Powell seul (notamment parce que celui-ci a réalisé des films notables en dehors de cette collaboration), on reconnaît aujourd’hui une égale implication des deux cinéastes dans leur conception (quand bien même ils se partagent les tâches, par ailleurs très imbriquées : scénario, montage, et gestion de la musique pour Pressburger ; mise en scène, direction d’acteurs, et promotion pour Powell).
Royaume-Uni / 1h44 / Imdb / DVD Titre original : A Matter of Life and Death