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Les Chapardeurs sont de petits êtres vivant sous les planchers, qui ne volent que ce dont ils ont strictement besoin, avec interdiction formelle d’être vus par les humains. Arrietty est l’une d’entre eux, vivant seule avec ses parents sous une maison de campagne, qu’habitent deux vieilles femmes et un adolescent cardiaque. Un soir, pour la première fois, elle accompagne son père dans ses virées de chapardage nocturne…
Le Studio Ghibli fut fondé en 1985 par les réalisateurs Hayao Miyazaki et Isao Takahata (aux côtés du producteur Toshio Suzuki), en réaction à une industrie animée qui se complaisait dans une logique de production à bas prix, préférant les OAV et séries aux longs-métrages. Le succès tant critique que public fut foudroyant, mais le studio souffrit toujours d’une crise de la succession, peinant à trouver des remplaçants à ses deux principaux cinéastes, ainsi qu’à renouveler ses propres codes (ligne claire, naturalisme rural…).
Hiromasa Yonebayashi (1973-), d’abord animateur pour Miyazaki, fut l’un des candidats au renouvellement des cinéaste chez Ghibli, où il réalisa deux films – avant de quitter le studio en 2005 avec le producteur Yoshiaki Nishimura, pour fonder sa propre boîte (Studio Ponoc).
Japon / 1h34 / Imdb /DVD Titre original : Karigurashi no Arietti
Désireux d’éprouver les émotions humaines, Dieu a pris l’apparence d’un homme, Simon, pour coucher avec sa femme. Quelques temps plus tard, un éditeur, Abraham Klimt, se rend sur les lieux pour tenter de reconstituer l’histoire… (ouverture du film)
Jean-Luc Godard (1930-) fut une figure centrale de la nouvelle vague française, son premier film (À bout de souffle, 1960) ayant eu une influence considérable à travers le monde. Son cinéma mutera plusieurs fois ensuite : films de collectif (69-73), films utilisant la vidéo (73-79), retour au cinéma et aux stars (80-96), montage d’archives (88-2000)… Quelque soit la période, son cinéma se caractérise par une prépondérance du montage et un goût pour la rupture, ainsi que par un emploi poétique des références, aphorismes et citations.
Kei et Shu sont deux jumeaux. Alors qu’ils jouent, enfants, dans les rues de Nara, Kei disparaît subitement sans laisser de traces – on ne le reverra jamais. Cinq ans plus tard, Shu essaie de grandir, alors que sa mère attend un nouveau bébé, et que son amie d’enfance, Yu, doit affronter un secret de famille. En ville, un festival se prépare…
La filmographie de Naomi Kawase (1969-) se partage entre fictions et documentaires autobiographiques. Son cinéma hautement sensoriel, refusant les scénarios trop dessinés, s’attache à la fois aux gestes du quotidien et aux traditions ancestrales du Japon, au travers d’histoires de famille, d’absence, et de disparitions.
Japon / 1h40 / Imdb /DVD Titre original : Sharasojyu
Peu après la mort de son père, Martha, une jeune bibliothécaire, rencontre Helmut Salomon, un homme plus âgé qu’elle. Le couple ne tarde pas à se marier…
Rainer Werner Fassbinder (1945-1982) est l’un des cinéastes du Neuer Deutscher Film. Venu du théâtre (les acteurs de sa troupe, l’Antiteater, l’accompagneront dans ses films), il se montre exceptionnellement productif au cinéma (40 films réalisés en 13 ans). Son amour du mélodrame Sirkien, notamment visible au travers de ses grands personnages féminins, s’y pervertit au contact d’une vision incisive et écœurée de la société allemande d’après-guerre (violence sociale, refoulé du passé nazi).
Bashu, un petit garçon, vit dans une ville frontalière pendant la guerre Iran-Irak. Ayant perdu sa famille et sa maison dans un bombardement, il s’enfuit et échoue dans le nord du pays, où les gens sont blancs et où l’on ne parle pas sa langue. Une mère de famille décide de lui venir en aide… [article]
Bahram Beyzai (1938-) partage sa carrière entre le théâtre (où sa réputation lui vaut le surnom de « Shakespeare perse ») et le cinéma. Ses films, au style allégorique et friand de symboles, ont toujours rencontré des difficultés avec le régime (avant comme après la révolution islamique) de par leur obstination à réfléchir le pays (identité, histoire, culture, racisme). D’où une carrière cinématographique erratique, marquée par l’absence de soutien du gouvernement et par la censure (Bashu mettra quatre ans à sortir en salle).
Iran / 2h01 / Imdb / DVD Titre original : Bashu, gharibeye koochak
Depuis touts petits, Paro et Devdas sont amoureux. Lui est parti étudier à Londres ; elle, secrètement, l’a attendu. Mais à son retour, la différence de richesse entre leurs deux familles vient faire obstacle à leur passion.
Sanjay Leela Bhansali (1963-) est l’un des grands noms du Bollywood contemporain, où il multiplie les productions coûteuses. Très influencé par le cinéma hindi des années 50 (notamment par Guru Dutt), et préférant au réalisme la création d’univers fantasmés, il fait preuve d’un formalisme obsessionnel, et d’une maîtrise du rythme reposant sur un rapport étroit entre image et musique. Une partie de sa carrière a consisté à courir après un projet sans cesse reporté, Bajirao Mastani, qu’il réalisa finalement en 2015.