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David Burton, avocat spécialisé en droit des sociétés à Sydney, est un jour commis d’office pour défendre cinq aborigènes qui ont tué leur camarade. Peu à peu, il comprend qu’il s’agit d’un meurtre tribal…
Peter Weir (1928-2018) est le plus célèbre cinéaste du renouveau australien des années 70. Il se forme à l’Université de Sydney et à la télévision, puis se trouve propulsé sur le devant de la scène par le succès de son deuxième long-métrage (Pique-Nique à Hanging Rock, 1975). On y retrouve déjà tous les traits de sa future filmographie : sa manière classique et sobrement rêveuse, ses récits de perte d’innocence, ainsi que sa fascination pour les communautés en cercle fermé. Sa carrière se poursuivra aux USA, émaillée de quelques grands succès populaires (Le Cercle des poètes disparus, The Truman Show).
Australie / 1h46 / Imdb / DVD Titre original : The Last Wave
Pour combattre leur future extinction, le professeur Charles Xavier doit s’allier à son ennemi, Magneto, et le faire libérer d’une prison d’État. Il est aidé dans sa mission par Wolverine et un jeune mutant…
Bryan Singer (1965-) se fit mondialement connaître par son second film, Usual Suspects (1995), thriller retors à petit budget. De ce premier coup d’éclat, il déplie un cinéma fasciné par la question du mal (notamment par le nazisme, qui hante nombre de ses films), mais aussi travaillé par des questions d’identité et de rapport au groupe – thèmes qu’il explore notamment via X-men (2000), première confrontation au blockbuster. Il y façonne une grande partie des canons du film de super-héros, genre alors naissant. Singer restera très attaché à cette saga, dont il réalisera quatre épisodes, et qu’il produira dans son entièreté.
Un orchestre s’installe dans le noir, et joue huit morceaux de musique classique. Au diapason de la musique, des formes puis des personnages prennent vie… Ce segment central (Le Sacre du printemps, Stravinsky) raconte l’apparition de la vie sur Terre.
Les studios Disney ont d’abord œuvré à mettre en forme le cinéma de leur fondateur (et ce même après sa mort, le studio faisant longtemps perdurer son style, notamment via la vigilance des « Nine Old Men »). Dans cette configuration, les réalisateurs furent d’abord au service de sa vision. L’univers Disney se développe dans un premier temps via la série de courts-métrages Silly Symphonies (1929-1939), et sous le patronage de Don Graham, qui forme les animateurs et invente une série de rapports graphiques (entre formes, mouvements, couleurs) qui définiront le futur « style Disney ». Désireux d’égaler les « vrais » films, Walt Disney passe en 1937 au long-métrage. Il façonne alors un cinéma musical et familial, fait d’adaptations de contes, innervé d’influences picturales romantiques, et fortement travaillé par une vision fantasmée de la vieille Europe. Longtemps hégémonique sur le marché de l’animation, et souvent admirée pour sa perfection technique, la filmographie des studios Disney deviendra l’un des corpus de films les plus vus au monde.
USA / 2h04 / Imdb / DVD Le segment Stravinsky est réalisé par Bill Roberts et Paul Satterfield
Dans l’Inde rurale, une jeune femme modeste est contrainte d’élever seule ses deux fils. L’un d’eux, scandalisé par ce que doit subir sa mère, va se révolter contre l’usurier local…
Mehboob Khan (1907-1964) est resté dans la mémoire du cinéma indien comme le cinéaste de la démesure, des fastueux décors, et des grandes fresques. Influencé à la fois par les productions hollywoodiennes de Cecil B. DeMille (pour les grands extérieurs, la monumentalité, l’utilisation de la couleur) et par le cinéma muet soviétique (pour les thèmes, les cadrages, certains motifs), il développe un cinéma centré sur les rapports entre pauvres et puissants. Mother India, énorme succès et apogée de sa carrière, sera l’un des films les plus vus en Inde (il reste diffusé en salles sans discontinuer jusqu’au milieu des années 90).
La nuit tombe sur un terrain de jeu désert, où un écran de fortune montre un village battu par les éclairs. Bientôt, de jeunes hommes investissent les lieux…
Apichatpong Weerasethakul (1970-) appartient tant au monde du cinéma que de l’art contemporain – et ses œuvres s’en font le reflet, mêlant allègrement fiction, art vidéo, et documentaire. Onirique et peuplée de souvenirs, sa filmographie se démarque par un fantastique doux et rural, à la narration très libre (générique en milieu de film, retours et répétitions), qui vient poétiquement confronter les traumas et le passé du pays (les massacres de Nabua, l’omniprésence de l’armée…). Le grand succès critique de ses fictions en festival (Tropical Malady, Syndromes and a century, Oncle Boonmee) en fit un cinéaste considéré comme l’un des plus importants et novateurs du nouveau siècle.
Thaïlande / 0h11 / Imdb / Film Titre original : Phantoms of Nabua Ce film fait partie du projet Primitive
Dans la rue avec les passants, dans les universités avec les professeurs, ou en répétition avec les acteurs, Al Pacino part se confronter au Richard III de Shakespeare.
Al Pacino (1940-) est surtout célèbre comme comédien. Son style de jeu électrique, associé à une grande maîtrise technique, lui ouvrit les premiers rôles de films majeurs des années 70 à 90 (Serpico, Le Parrain 2 et 3, Scarface, L’Impasse, Heat…). Ses trois seuls films en tant que réalisateur sont tous des adaptations de pièces de théâtre – adaptations littérales (Chinese Coffee), ou faisant l’aller-retour entre la pièce et sa préparation (Looking For Richard, Wilde Salome).