Cinexploria est une bibliothèque d'extraits de films, qui vous permet de découvrir l'histoire et la géographie du cinéma. C'est votre première visite ? Alors quelques précisions :
- Pour voir les extraits en plein écran, cliquez sur l'icône en bas à droite des fenêtres vidéo (pour les smartphones et tablettes, faites apparaître cette barre de contrôles en touchant le bas des vidéos).
- Vous avez aimé un film ? Cliquez sur son titre ! Vous accèderez à sa page, où vous trouverez une présentation du cinéaste, des catégories pour découvrir d'autres films semblables, et la possibilité de laisser des commentaires.
- Attention, utilisateurs de smartphone : ce site est peu adapté aux connexions 3G ! Pour garantir une bonne qualité d'image, les vidéos sont compressées à haut débit. Sur un téléphone, elles peuvent donc être longues à charger...
- Ce site fonctionne mal sur Internet explorer : préférez l'utilisation d'un autre navigateur, où faites la mise à jour vers Microsoft Edge.
Si vous avez une question quelconque (éditoriale, technique, légale), passez d'abord voir si elle n'est pas déjà présente dans la Foire aux questions.
Dans le Bengale rural des années 20, le quotidien d’une famille pauvre, dont le père est parti en ville gagner de l’argent. Apu, un garçon de 7 ans, y découvre la vie aux côtés de sa sœur, de sa mère, et d’une vieille parente.
Satyajit Ray (1921-1992), dont le premier film (La Complainte du sentier) connut un grand succès en festival, fut longtemps le seul ambassadeur du cinéma indien en occident. Issu d’une famille d’écrivains, et fortement marqué par le néoréalisme, il restera très attaché à son Bengale natal (il se tiendra toujours éloigné des grands studios de Bombay et de Madras), et fut parfois accusé en son pays de n’en montrer que la pauvreté. Ses films lents, attentifs, ont souvent été salués pour leur grand humanisme.
Inde / 2h05 / Imdb / DVD Titre original : Pather panchali
En Ukraine comme dans le pays entier, la guerre est en train de se terminer. Le film retrace, par segments disjoints et personnages isolés, ces années de lutte et de famine, et notamment la révolte de l’usine d’Arsenal, réprimée dans le sang…
Alexandre Dovjenko (1894-1956) est un cinéaste soviétique d’origine ukrainienne. Sa terre natale aura une grande importance dans ses films, où la célébration du communisme ne se départit jamais d’une exaltation de la nature et des éléments, et où les expérimentations de montage sont indissociables d’élans poétiques plus instinctifs. Sa trilogie ukrainienne (1928-1930) constitue le sommet d’une filmographie qui connaîtra bien plus de difficultés au moment du parlant. Son style cependant aura un large héritage, influençant grandement les cinémas de Larisa Shepitko, de Sergei Parajanov, ou d’Andreï Tarkovski.
Des gens de bonne société jouent dans un casino clandestin. Soudain, on annonce l’arrivée de la police… (film entier)
Georges Méliès (1861-1938) fut l’un des pionniers du septième art. Prestidigitateur de profession, il invente un cinéma féérique et baroque fait de trucages, d’effets spéciaux et de décors luxuriants, qui sera pris pour modèle et copié par les principales sociétés de production tout au long des années 1900. Il ouvrit le premier studio français, produisait lui-même ses œuvres (via la Star Film), et fut l’un des principaux expérimentateurs de la colorisation. Mais peu commercial, et peinant à défendre ses intérêts à une période où les fééries tombent en désuétude, il arrête de tourner en 1913.
Le pianiste Paul Orlac perd l’usage de ses deux mains dans un accident de train. On lui en greffe de nouvelles, qui s’avèrent être celles d’un assassin récemment exécuté…
Robert Wiene (1873-1938), réalisateur venu du théâtre, est surtout connu pour ses films liés au cinéma expressionniste allemand, dont il réalisa l’œuvre fondatrice (Le Cabinet du docteur Caligari, 1920). Sa filmographie étant moins convaincante une fois sortie de ce mouvement, on a parfois minoré son apport au profit de ses collaborateurs (Karl Mayer, Conrad Veidt, le trio Warm-Röhrig-Reimann). Il est contraint de s’exiler d’Allemagne à l’arrivée du nazime.
Autriche / 1h45 / Imdb / DVD Titre original : Orlacs Hände
Après avoir braqué une banque, des hors-la-loi s’enfoncent dans le désert de sel pour échapper à leurs poursuivants. Exténués, ils échouent dans une ville fantôme…
William A. Wellman (1896-1975) est l’aventurier du cinéma classique hollywoodien. Son œuvre aussi fournie qu’hétéroclite, insaisissable voire contradictoire dans ses thématiques, est difficle à résumer. On retient notamment de lui le succès de son film Les Ailes (1927), sa grande activité durant la période du pré-code (il y tournera plus de 20 films), et son quintette de westerns singuliers.
USA / 1h38 / Imdb / DVD Titre français : La Ville abandonnée
Raj et Rita se sont connus enfants. Mais alors que lui, pauvre, a sombré dans la délinquance pour survivre, la fillette de bonne famille est devenue juriste. Se retrouvant adultes, ils tombent amoureux, mais Raj a peur qu’elle ne découvre la vérité à son sujet. Dans la chanson que les personnages rêvent, chacun exprime ses émotions cachées…
Raj Kapoor (1924-1988) fut le cinéaste le plus populaire de l’âge d’or du cinéma hindi. Débutant comme acteur (il le restera tout au long de sa carrière), il passe très jeune à la réalisation, offrant rapidement l’image d’un véritable showman investi dans tous les aspects de ses films (photographie, chansons). S’inspirant de Chaplin, il crée une série de personnages enthousiastes cognés à la brutalité du monde. La dynastie Kapoor reste encore, aujourd’hui, l’une des plus importantes du cinéma indien.