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Leopold Kessler, jeune Americain d’origine allemande, débarque à Francfort en 1945, dans une Allemagne ravagée par les bombardements alliés. Il veut contribuer a la reconstruction du Vieux Continent, mais autour de lui, les blessures de la guerre tardent à se refermer… (ouverture du film)
Lars von Trier (1956-) est l’un des formalistes les plus influents du cinéma contemporain. Nourri par l’œuvre de Dreyer, Bergman ou Tarkovski (qu’il reformule sur un mode plus ludique et imagier), mais aussi par le cinéma d’Orson Welles, Lars von Trier eut très tôt un goût pour l’invention de concepts, de règles narratives et formelles auxquelles se plier (comme en témoignent ses nombreuses trilogies), et dont le « Dogme 95 » représenta l’apogée médiatique. Le déclic et la césure que représente, dans sa filmographie, la série L’hôpital et ses fantômes (1994), l’amène à des tournages plus instinctifs et à un nouveau rapport aux comédiens, dont les performances dès lors très remarquées (et obtenues par des moyens parfois controversés) devinrent l’un des traits caractéristiques de sa filmographie. Son goût pour la provocation, voire pour l’auto-sabotage, ont parfois fait de l’ombre à ce que son cinéma a de plus profond – obsessions politiques et historiques, dépression et peur de la frigidité, rapport sadique à ses propres personnages.
Rose et Ben sont deux enfants. L’une vit dans les années 20, l’autre dans les années 70. Elle est sourde de naissance, lui vient seulement de le devenir. Rose court après sa mère absente, Ben après un père inconnu… Beaucoup de choses les séparent, mais aujourd’hui, ils ont tous deux décidé de fuguer à New York.
Todd Haynes (1961-) est une figure phare du cinéma indépendant américain, où il perça dans les années 90. Féru d’arts visuels et de structures narratives complexes, questionnant le genre et l’identité, son cinéma maniériste dialogue avec différents modèles (Douglas Sirk, Antonioni…), et aime à filmer des personnages sortant des normes sociales.
USA / 1h56 / Imdb /DVD Titre français : Le Musée des merveilles
Durant la Seconde Guerre mondiale, le pilote britannique Peter Carter survit miraculeusement à un avion en flammes…
Michael Powell (1905-1990) et Emeric Pressburger (1902-1988) ont formé un binôme de réalisateurs souvent considéré comme l’apogée du cinéma britannique classique. Via leur société de production « The Archers », ils réalisent dans les années 40 et 50 une quinzaine de films narrativement ambitieux, d’une grande perfection formelle, souvent marqués par l’univers de la seconde guerre mondiale. Si la politique des auteurs eut tendance à attribuer la paternité de ces films à Powell seul (notamment parce que celui-ci a réalisé des films notables en dehors de cette collaboration), on reconnaît aujourd’hui une égale implication des deux cinéastes dans leur conception (quand bien même ils se partagent les tâches, par ailleurs très imbriquées : scénario, montage, et gestion de la musique pour Pressburger ; mise en scène, direction d’acteurs, et promotion pour Powell).
Royaume-Uni / 1h44 / Imdb / DVD Titre original : A Matter of Life and Death
Une Histoire subjective de l’Amérique, réalisée à partir d’images d’archives privées, librement recomposées par le montage et l’ajout d’intertitres.
Arnaud des Pallières (1961-) est un cinéaste français ayant souvent exploré la frontière floue entre le documentaire (Drancy Avenir, Disneyland mon vieux pays natal…) et la fiction (Adieu, Parc, Michael Kohlhaas). Bien que très visiblement marquée par le cinéma moderne européen, sa filmographie témoigne d’une paradoxale habilité de conteur, d’un plaisir très direct à « raconter des histoires », qui se traduit notamment par un goût appuyé des voix-off.