Cinexploria est une bibliothèque d'extraits de films, qui vous permet de découvrir l'histoire et la géographie du cinéma. C'est votre première visite ? Alors quelques précisions :
- Pour voir les extraits en plein écran, cliquez sur l'icône en bas à droite des fenêtres vidéo (pour les smartphones et tablettes, faites apparaître cette barre de contrôles en touchant le bas des vidéos).
- Vous avez aimé un film ? Cliquez sur son titre ! Vous accèderez à sa page, où vous trouverez une présentation du cinéaste, des catégories pour découvrir d'autres films semblables, et la possibilité de laisser des commentaires.
- Attention, utilisateurs de smartphone : ce site est peu adapté aux connexions 3G ! Pour garantir une bonne qualité d'image, les vidéos sont compressées à haut débit. Sur un téléphone, elles peuvent donc être longues à charger...
- Ce site fonctionne mal sur Internet explorer : préférez l'utilisation d'un autre navigateur, où faites la mise à jour vers Microsoft Edge.
Si vous avez une question quelconque (éditoriale, technique, légale), passez d'abord voir si elle n'est pas déjà présente dans la Foire aux questions.
Films au ratio d’image rectangulaire. Concerne principalement :
• Le 2.35 (cinemascope et panavision anamorphosés, utilisé jusqu’aux années 70)
• Le 2.39 (ratio du cinémascope optique à partir des années 70)
• Le 2.55 (cinemascope magnétique originel)
• Et quelques originalités (le 2.20 des films tournés en 70mm, le 2.76 de l’Ultra Panavision 70…)
Leopold Kessler, jeune Americain d’origine allemande, débarque à Francfort en 1945, dans une Allemagne ravagée par les bombardements alliés. Il veut contribuer a la reconstruction du Vieux Continent, mais autour de lui, les blessures de la guerre tardent à se refermer… (ouverture du film)
Lars von Trier (1956-) est l’un des formalistes les plus influents du cinéma contemporain. Nourri par l’œuvre de Dreyer, Bergman ou Tarkovski (qu’il reformule sur un mode plus ludique et imagier), mais aussi par le cinéma d’Orson Welles, Lars von Trier eut très tôt un goût pour l’invention de concepts, de règles narratives et formelles auxquelles se plier (comme en témoignent ses nombreuses trilogies), et dont le « Dogme 95 » représenta l’apogée médiatique. Le déclic et la césure que représente, dans sa filmographie, la série L’hôpital et ses fantômes (1994), l’amène à des tournages plus instinctifs et à un nouveau rapport aux comédiens, dont les performances dès lors très remarquées (et obtenues par des moyens parfois controversés) devinrent l’un des traits caractéristiques de sa filmographie. Son goût pour la provocation, voire pour l’auto-sabotage, ont parfois fait de l’ombre à ce que son cinéma a de plus profond – obsessions politiques et historiques, dépression et peur de la frigidité, rapport sadique à ses propres personnages.
Au Mali, des islamistes envahissent la ville de Tombouctou et y imposent la charia. Ils bannissent la musique, le football, les cigarettes, procèdent à des mariages forcés, persécutent les femmes, et improvisent des tribunaux. Silencieusement, les habitants résistent…
Abderrahmane Sissako (1961-) est né en Mauritanie, a grandi au Mali, a étudié le cinéma à la VGIK de Moscou, puis s’est installé en France. De ce parcours cosmopolite découle un cinéma penché sur les rapports Nord-Sud et préoccupé d’exil. Mais ce qui marque la filmographie de Sissako est surtout la façon poétique, humaniste et calme, avec laquelle il filme le continent Africain, dont les douloureux enjeux et les décors sereins (le désert notamment, arrière-plan de plusieurs de ses films) semblent devenir des éléments de fable.
Dans la Chine de la dynastie Ming, le Supérieur d’un monastère bouddhique doit se choisir un successeur. Parmi les hauts dignitaires invités pour l’assister dans cette lourde tâche, certains convoitent ardemment le parchemin inestimable abrité par le Temple…
King Hu (1931-1997), spécialisé dans le wu xia pian, fut l’un des cinéastes fondamentaux de la Shaw Brothers. Il y réalise en effet, avec L’Hirondelle d’or (1966), un film qui refonde totalement le genre : combats chorégraphiés à la manière de danses, rythme syncopé et montage prestidigitateur (qui oblitère certaines étapes de l’action au profit de son élan d’ensemble), héritage de l’opéra de Pékin et de ses héroïnes… Les fruits de ce style, King Hu les récoltera cependant à Taïwan : irrité par les tensions avec la Shaw Brothers, il s’y installe dès 1967, et y réalisera tous ses autres grands films – malgré une fin de carrière difficile.
Taïwan, Hong-Kong / 2h / Imdb / DVD Titre original : Kong shan ling yu
Un soir, au bar, quatre amies sympathisent avec l’énigmatique Mike, un ancien cascadeur balafré. Il se propose de reconduire l’une d’elles dans sa voiture, spécialement équipée pour filmer les cascades de cinéma…
Quentin Tarantino (1963-) fut la grande révélation de l’explosion des indépendants US dans les années 90, et reste l’un des rares cinéastes contemporains à tracer un trait d’entente entre la critique spécialisée et le public populaire. Son cinéma prend racine sur un entrelacs de référents cinématographiques, qui contaminent profondément le style et la narration de ses films – se nourissant notamment du cinéma de genre d’après-guerre (Sergio Leone, Russ Meyer, William Witney, wu xia pian, blaxploitation…), mais aussi de bien d’autres horizons (influences marquées de Jean-Luc Godard ou Howard Hawks). Narrativement tortueux, chapîtrés, et souvent centrés autour d’histoires de vengeance, ses films alternent entre des phases d’action violentes et un plaisir appuyé du dialogue.
USA / 1h53 / Imdb / DVD Titre original : Death Proof
Pour combattre leur future extinction, le professeur Charles Xavier doit s’allier à son ennemi, Magneto, et le faire libérer d’une prison d’État. Il est aidé dans sa mission par Wolverine et un jeune mutant…
Bryan Singer (1965-) se fit mondialement connaître par son second film, Usual Suspects (1995), thriller retors à petit budget. De ce premier coup d’éclat, il déplie un cinéma fasciné par la question du mal (notamment par le nazisme, qui hante nombre de ses films), mais aussi travaillé par des questions d’identité et de rapport au groupe – thèmes qu’il explore notamment via X-men (2000), première confrontation au blockbuster. Il y façonne une grande partie des canons du film de super-héros, genre alors naissant. Singer restera très attaché à cette saga, dont il réalisera quatre épisodes, et qu’il produira dans son entièreté.
Dans le Japon médiéval, durant la guerre, une vieille femme et sa bru survivent en assassinant et depouillant les soldats qui s’aventurent dans les marais environnants…
Kaneto Shindō (1912-2012) fut l’une des figures de la nouvelle vague japonaise. Formé auprès de Mizoguchi, et scénariste pour les grands cinéastes de son temps (Ichikawa, Kinoshita, Suzuki), il développe d’abord un cinéma d’inspiration marxiste, centré sur les classes prolétaires, qui atteint son apogée avec l’observation contemplative du travail paysan dans L’île nue, son film le plus célèbre. Cette préoccupation se mariera, tout au long de sa prolifique filmographie, à d’autres motifs récurrents – les figures de femmes fortes, la sexualité, ou encore la question du primitif (par l’adaptation d’anciens contes populaires, notamment).
Japon / 1h43 / Imdb / DVD Titre français : Onibaba, les tueuses