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Un couple de jeunes mariés arrive à une cabane d’alpage. Ils y rencontrent un homme traumatisé par la mort de sa femme, survenue dix ans plus tôt… (ouverture du film) [article]
Arnold Fanck (1889-1974) fut le principal artisan du film de montagne, genre allemand de la fin du muet. Son style romantique et grandiose, à la fois païen (forces mythiques de la nature) et chrétien (obsession pour la pureté) rencontre un franc succès public. D’abord réticent à coopérer avec le nazisme, il finit par rejoindre le parti en 1940, et réalise pour lui deux films de propagande qui lui interdiront les plateaux une fois la guerre finie.
Georg Wilhelm Pabst (1885-1967) est l’une des grandes figures du cinéma muet allemand, à qui il offrit plusieurs films réalistes et sociaux teintés de psychologie, centrés autour d’héroïnes en difficulté. L’Enfer blanc du Piz Palü est avant tout un film d’Arnold Fanck : Pabst y fut engagé pour prendre en charge les scènes intimes d’intérieur, et épauler son collègue sur les aspects dramaturgiques du film.
Allemagne / 2h15 / Imdb / DVD Titre original : Die weiße Hölle vom Piz Palü
Une jeune femme se prostitue pour survivre. Tant bien que mal, elle essaie d’élever son fils en le protégeant de sa vie nocturne…
Wu Yonggang (1907-1982) est l’un des réalisateurs les plus reconnus de la deuxième génération du cinéma chinois. Comme la plupart de ses collègues d’alors à Shanghai, il fait un cinéma de gauche et socialement engagé. S’il tourne jusque dans les années 70, survivant aux multiples aléas de l’histoire du cinéma de son pays, son œuvre la plus célèbre et estimée restera son premier film (La Divine).
La Lianhua (1930-1937), ou « United Photoplay Service », est l’une des trois grandes sociétés de production basées à Shanghai dans les années 30. Soucieuse de contrer les productions américaines, elle cherche à construire l’image d’un « Hollywood chinois » (studios, formation des techniciens et acteurs, organisation verticale, intégration d’une compagnie de danse et de musique). Et comme ses concurrentes, elle se spécialise dans un cinéma de gauche. La guerre sino-japonaise met l’entreprise en difficulté financière dès le milieu des années 30, précipitant sa fermeture.
Chine / 1h13 / Imdb / DVD Titre original : Shen nu
En Ukraine comme dans le pays entier, la guerre est en train de se terminer. Le film retrace, par segments disjoints et personnages isolés, ces années de lutte et de famine, et notamment la révolte de l’usine d’Arsenal, réprimée dans le sang…
Alexandre Dovjenko (1894-1956) est un cinéaste soviétique d’origine ukrainienne. Sa terre natale aura une grande importance dans ses films, où la célébration du communisme ne se départit jamais d’une exaltation de la nature et des éléments, et où les expérimentations de montage sont indissociables d’élans poétiques plus instinctifs. Sa trilogie ukrainienne (1928-1930) constitue le sommet d’une filmographie qui connaîtra bien plus de difficultés au moment du parlant. Son style cependant aura un large héritage, influençant grandement les cinémas de Larisa Shepitko, de Sergei Parajanov, ou d’Andreï Tarkovski.
Une Histoire subjective de l’Amérique, réalisée à partir d’images d’archives privées, librement recomposées par le montage et l’ajout d’intertitres.
Arnaud des Pallières (1961-) est un cinéaste français ayant souvent exploré la frontière floue entre le documentaire (Drancy Avenir, Disneyland mon vieux pays natal…) et la fiction (Adieu, Parc, Michael Kohlhaas). Bien que très visiblement marquée par le cinéma moderne européen, sa filmographie témoigne d’une paradoxale habilité de conteur, d’un plaisir très direct à « raconter des histoires », qui se traduit notamment par un goût appuyé des voix-off.