Cinexploria est une bibliothèque d'extraits de films, qui vous permet de découvrir l'histoire et la géographie du cinéma. C'est votre première visite ? Alors quelques précisions :
- Pour voir les extraits en plein écran, cliquez sur l'icône en bas à droite des fenêtres vidéo (pour les smartphones et tablettes, faites apparaître cette barre de contrôles en touchant le bas des vidéos).
- Vous avez aimé un film ? Cliquez sur son titre ! Vous accèderez à sa page, où vous trouverez une présentation du cinéaste, des catégories pour découvrir d'autres films semblables, et la possibilité de laisser des commentaires.
- Attention, utilisateurs de smartphone : ce site est peu adapté aux connexions 3G ! Pour garantir une bonne qualité d'image, les vidéos sont compressées à haut débit. Sur un téléphone, elles peuvent donc être longues à charger...
- Ce site fonctionne mal sur Internet explorer : préférez l'utilisation d'un autre navigateur, où faites la mise à jour vers Microsoft Edge.
Si vous avez une question quelconque (éditoriale, technique, légale), passez d'abord voir si elle n'est pas déjà présente dans la Foire aux questions.
Extraits accompagnés d’une musique spécialement composée pour le film (ceci inclus les rares films muets accompagnés de leur partition originale). Sont exclues les chansons, les musiques in, les morceaux importés, et les extraits où la musique n’est présente que quelques secondes…
Tadeusz revient à Cracovie après vingt ans d’absence pour comprendre ce qui est arrivé à son fils cadet, disparu durant la dernière guerre mondiale…
Wojciech Has (1925-2000) est le franc-tireur du cinéma polonais : son œuvre s’est construite à distance de la Nouvelle vague de son pays, dont il est pourtant contemporain, et il ne prit jamais sa carte au parti communiste. Son cinéma surréaliste, qui joue de la perméabilité entre réel et onirisme, est fait d’anti-héros voyageurs, confrontés au passé et à la mort.
Pologne / 1h20 / Imdb /DVD Titre original : Szyfry
Japon, XIème siècle. Un gouverneur de province est exilé pour avoir défendu les paysans contre les autorités féodales. Sa femme Tamaki, sa fille Anju et son fils Zushio, cherchent à le rejoindre…
Kenji Mizoguchi (1898-1956) est l’un des plus grands cinéastes japonais. Sa filmographie, faite de drames sociaux et de mélodrames, s’étend du muet aux années 50. Son cinéma digne et précis s’attache à peindre le sort des femmes et des prolétaires (et notamment des prostituées, qui sont au confluent de ces deux groupes).
Japon / 2h04 / Imdb / DVD Titre original : Sanshō Dayū
Un voyage autour de la Méditerranée, que le film interroge par un entrechoquement de mots et d’images.
Jean-Daniel Pollet (1936-2004), figure radicale de la modernité, reste relativement méconnu du grand public. Son œuvre bicéphale se partage entre fictions « traditionnelles » et essais documentaires, dont les voix-off poétiques font appel à divers auteurs (Philippe Sollers, Alexandre Astruc, Jean Thibaudeau). Même paralysé par un accident en 1989, il continuera à tourner depuis sa maison, approfondissant un cinéma plus que jamais occupé à scruter le monde et ses objets (Dieu sait quoi, 1994).
Angleterre, 1918. John Keats, poète pauvre et encore méconnu, devient le voisin de la jeune Fanny Brawne…
Jane Campion (1954-) se forme et débute sa carrière en Australie. Elle se spécialise rapidement dans les portraits de femmes luttant pour s’extraire des carcans sociaux, et retrouver le chemin de leur propre sensualité. Innervée de littérature, sa filmographie s’articule autour de deux temps forts : le succès et la palme d’or de La Leçon de piano (1994), apogée d’une carrière alors montante ; et le renouvellement télévisé de Top of the Lake (2013-2017), qui lui offre un second souffle après une série d’échecs publics et critiques.
Australie (réalisatrice néozélandaise) / 1h59 / Imdb / DVD
Des silhouettes masquées gravissent un escalier, en faisant diverses rencontres à chaque palier… [article]
Patrick Bokanowski (1943-) est l’un des seuls cinéastes expérimentaux français dont la notoriété a dépassé les frontières de son milieu. Venu des arts plastiques et de la photographie, il compose des univers fortement marqués par l’œuvre de Kafka. Au gré de nombreux jeux d’optiques, de lumière et de déformations (de l’espace, de l’image, ou du temps), il refaçonne le réel en un continuum audio-visuel auquel la musique de Michèle Bokanowski, son épouse, prête d’étranges circonvolutions.
Angleterre, début du XXe siècle. Lucy Muir, une ravissante jeune veuve, décide de s’installer au bord de la mer avec sa fille et sa servante, dans un cottage réputé hanté…
Joseph L. Mankiewicz (1909-1993) ne fut pas seulement célèbre comme cinéaste, mais aussi comme scénariste (pour Van Dyke, ou Wellman) et comme producteur (pour Borzage, ou Lang). Son cinéma élégant a pour particularité d’être extrêmement dialogué : très peu d’action dans ses films, où les personnages interagissent et se défendent d’abord par le verbe. Son goût des flashbacks ou des sauts dans le temps l’amène à interroger les choix de ses protagonistes (souvent des héroïnes), à identifier ces moments où leur vie a bifurqué.
USA / 1h44 / Imdb / DVD Titre original : The Ghost and Mrs. Muir