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Au XVIIIe siècle, Mongryong, un jeune aristocrate, rencontre la jeune Chunhyang, fille de courtisane, dont il tombe instantanément amoureux. Mais il doit la quitter pour suivre son père à la capitale. Le nouveau gouverneur de la région, ayant entendu parler de la beauté de Chunyang, exige qu’elle se donne à lui…
Im Kwon-taek (1936-), cinéaste aux cent films, fut d’abord sous la dictature sud-coréenne un réalisateur de séries B produites à la chaîne, à un rythme infernal – une période de sa filmographie qu’il reniera complètement par la suite. Avec L’Arbre généalogique, en 1979, il s’ouvre à la réalisation de films plus personnels, et devient bientôt l’un des cinéastes coréens les plus réputés. Avec un style calme et serein, parfois traversé de sexualité, ses films les plus célèbres se penchent sur le passé Coréen (culture, histoire nationale), et sur la manière dont ce patrimoine mental persiste dans l’époque présente – que ce soit le bouddhisme (Mandala), les traumatismes de la guerre (Gilsoddeum), la peinture Joseon (Ivre de femmes et de peinture) ou encore le Pansori (La Chanteuse de Pansori).
Corée du Sud / 1h56 / Imdb / DVD Titre original : Chunhyangjeon
Dans un quartier populaire de Paris, Albert, un chanteur des rues sans le sou, habite une chambre sous les toits. Il rencontre la belle roumaine Pola dont il tombe amoureux, mais il n’est pas le seul dans ce cas… (ouverture du film)
René Clair (1898-1981), qui fut aussi romancier et metteur en scène de théâtre, est surtout retenu par la cinéphilie contemporaine pour son premier coup d’éclat, Entr’acte (1924), un court-métrage dadaïste. Mais il fut longtemps plus connu comme réalisateur majeur des débuts du cinéma parlant, en une série de comédies cultivant (et popularisant à l’étranger) l’image d’un Paris populaire et bon vivant, et dont les expérimentations ou trouvailles posèrent les tous premiers jalons et principes du cinéma sonore (ce qui lui vaudra l’admiration de plusieurs cinéastes internationaux – dont Chaplin, qui s’inspirera explicitement de son film À nous la liberté). Le succès se tarit pour lui dans la deuxième moitié des années 30 : René Clair passe alors d’abord par Londres, puis par les USA pour fuir la guerre (il tournera sept films à Hollywood), avant de finalement revenir en France, devenant sur le tard l’un des représentants exemplaires du cinéma de studio national.
Par une nuit d’orage, Devendra trouve refuge dans un vieux manoir isolé. Alors que la tempête fait rage, il reconnaît inexplicablement chaque recoin du lieu, et soudain, les souvenirs lui reviennent : ceux de sa vie antérieure, et de Madhumati, une jeune femme qu’il y aima à la folie… [article]
Bimal Roy (1909-1966), bien que d’origine bengali, fut l’un des grands cinéastes de l’âge d’or du cinéma hindi. D’abord chef-opérateur remarqué, puis réalisateur, il se démarquera surtout de ses collègues par une influence très forte du néoréalisme italien (notamment sensible dans Deux hectares de terre, resté son film le plus célèbre), une approche qu’il mêle en une étrange hybridité aux codes du cinéma de divertissement hindi, dont il conserve toute la verve mélodramatique. Il est également connu pour avoir réalisé l’une des versions les plus populaires de Devdas (1955).
Medora Callum recueille Jeb Rand, un jeune garçon dont le père vient d’être assassiné, et l’élève avec ses deux propres enfants, Thorley et Adam. Ceux-ci devenus adultes, elle veut partager ses biens en trois parts égales ; mais rapidement, et d’autant plus après que Jeb soit revenu du front, les tensions s’exacerbent…
Raoul Walsh (1887-1980), d’abord acteur pour Pathé puis pour Griffith (dont il deviendra un proche collaborateur), réalise ses premiers films dès 1915. Il devient l’un des cinéaste importants d’Hollywood, dont il accompagnera toute l’histoire, de ses débuts à son déclin. Son cinéma vif et éclectique, marqué par l’action et le spectre de la violence (comme en témoigne son goût pour le western), trace une voie hollywoodienne singulière aux nombreux héritiers (Aldrich, Fuller, Peckinpah, Scorsese…).
À l’avènement du cinéma parlant, Chester Kent, producteur et metteur en scène de spectacles musicaux, se retrouve sans travail. Il décide alors de monter des prologues destinés à passer en première partie des films…
Busby Berkeley (1895-1976) fut le grand chorégraphe (et réalisateur de ces séquences chorégraphiées) du premier âge de la comédie musicale, qui porte indéniablement sa marque. Ancien sous-officier instructeur de l’armée, il créée d’immenses tableaux humains synchronisés, et souvent glacés (filles toutes semblables, grands sourires, décors frisant l’abstraction art déco…), qui utilisent les corps en gigantesques géométries humaines – inventant par la même occasion un arsenal d’idées de mise en scène (plongées totales, forts jeux de contrastes) pour s’y confronter.
Lloyd Bacon (1889-1955), après avoir exercé plusieurs années comme acteur (notamment chez Chaplin), devint un cinéaste extrêmement prolifique (près de 100 longs-métrages en trente ans) participant avec d’autres à construire le « style Warner » (ce style brut, nerveux, rapide, qui fit la renommée du studio). Il reste surtout célèbre pour ses comédies musicales des années de grande dépression (42e rue, notamment) – films où son style énergique, rythmé, épousant la vitalité du jeu des acteurs, complémente idéalement les grands numéros de Berkeley.
USA / 1h44 / Imdb / DVD Titre original : Footlight Parade
Après avoir volé un collier, un jeune voyou, Walter, et sa complice, Francesca, se mêlent à un convoi de travailleuses, les « mondines », qui part vers les rizières. Mais étant sans contrat, comme d’autres femmes arrivées sur place, Francesca n’a pas le droit de travailler…
Giuseppe De Santis (1917-1997) accompagne d’abord le néoréalisme comme critique, puis comme co-scénariste (pour Visconti), avant de passer à la réalisation en 1945. Si son cinéma se démarque des autres films du mouvement par un ton politiquement engagé, et des revendications sociales clairement exprimées, il réalise aussi avec Riz Amer, grand succès international, l’un des films les plus sensuels et incarnés du courant. Il tombe en disgrâce critique au cours des années 50, et peine de plus en plus à produire ses films – il ne tournera plus après 1972.
Italie / 1h48 / Imdb / DVD Titre original : Riso amaro