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Extraits accompagnés d’une musique intégrée à la diégèse du film (jouée ou entendue au sein de la scène, faisant partie de l’action du film…), avec parfois des jeux d’allers-retours et de frontières floues entre cette « musique dans le film » et la « musique du film ».
En 1865, au moment où s’achève la Guerre de Sécession, le pasteur Gray s’installe dans la bourgade sudiste rurale de Walesburg ; la vie y est simple et rude, mais les enfants s’épanouissent entre école, chasse, pêche et moissons. Le jeune docteur Harris, aux convictions opposées à celles du pasteur, vient à son tour y habiter…
Jacques Tourneur (1904-1977), fils du cinéaste Maurice Tourneur et réalisateur d’origine française, fit la majorité de sa carrière aux États-Unis. Il fut un cinéaste-clé du cinéma Hollywoodien, redéfinissant les codes du fantastique par une horreur suggestive, tapie dans le hors-champ : ces films d’épouvante, produits par Val Lewton (La Féline, Vaudou, L’Homme léopard) ne doivent cependant pas faire écran à une filmographie variée, qui sut conjuguer la même force poétique à bien d’autres genres – le western (Wichita), le film noir (La Griffe du passé), le film d’aventure (La Flibustière des Antilles), l’americana (Stars in My Crown)…
Noriko vit seule, et heureuse, aux côtés de son père veuf. Un jour, elle apprend que celui-ci pourrait se remarier…
Yasujirō Ozu (1903-1963) est l’un des quatre géants du cinéma classique japonais. Il développe un cinéma de l’infime variation (jusqu’entre ses films eux-mêmes : mêmes acteurs, titres très proches, histoires semblables) par le biais d’un style extrêmement reconnaissable (caméra au ras du sol, compositions fermes, épure et esthétique du vide). Sa filmographie peint délicatement le passage de relais, souvent au sein-même de la cellule familiale, d’un Japon traditionnel à un pays plus moderne.
Japon / 1h48 / Imdb / DVD Titre original : Banshun
Le jeune Sigmund Freud se rend à Paris pour rencontrer le professeur Charcot, dont les travaux sur l’hypnose l’intéressent. Revenu à Vienne, il poursuit ses propres recherches, malgré l’opposition de son entourage. Seul le docteur Breuer le soutient…
John Huston (1906-1987) est un cinéaste américain dont le style constitue une transition délicate entre les grands cinéastes classiques (Ford, Walsh, Hawks…) et les précurseurs d’un cinéma moderne hollywoodien (Aldrich, Fuller…). Le film noir, genre qu’il travaille dès son premier long-métrage (Le Faucon Maltais, 1941), domine la première partie de sa carrière. La suite de sa filmographie est marquée par un goût pour les grandes adaptations littéraires, dont il écrit souvent lui-même les scénarios.
USA / 2h20 / Imdb / DVD Titre français : Freud, passions secrètes
Kei et Shu sont deux jumeaux. Alors qu’ils jouent, enfants, dans les rues de Nara, Kei disparaît subitement sans laisser de traces – on ne le reverra jamais. Cinq ans plus tard, Shu essaie de grandir, alors que sa mère attend un nouveau bébé, et que son amie d’enfance, Yu, doit affronter un secret de famille. En ville, un festival se prépare…
La filmographie de Naomi Kawase (1969-) se partage entre fictions et documentaires autobiographiques. Son cinéma hautement sensoriel, refusant les scénarios trop dessinés, s’attache à la fois aux gestes du quotidien et aux traditions ancestrales du Japon, au travers d’histoires de famille, d’absence, et de disparitions.
Japon / 1h40 / Imdb /DVD Titre original : Sharasojyu
La légendaire Chasseresse a disparu après avoir été blessée par le Démon noir, un combattant dont la spécialité est la technique des griffes de jade. Ses ennemis cherchent à la faire sortir de sa tanière…
Ho Meng-hua (1923-2009) fut l’un des bons artisans de la Shaw Brothers. Si son cinéma est moins reconnaissable que celui de certains de ses collègues (King Hu, Chang Cheh), ses Wu xia pian et Kung fu pian se démarquent régulièrement par leur côté fantaisiste. À partir du milieu des années 70, sa filmographie dérive vers le délire plus franc et l’ultra-violence, pour finalement se consacrer au film de monstre. Les Griffes de Jade est l’occasion pour lui d’offrir à Cheng Pei-pei son dernier grand rôle.
La Shaw Brothers, fondée dès 1924 et explorant une multitude de genres, reste néanmoins surtout célèbre pour son âge d’or (1957-1983) et pour ses films d’arts martiaux : durant cette période, la Shaw est le plus grand studio au monde (46 hectares de studio, 1500 acteurs, 2000 techniciens). Elle relancera notamment le Wu xia pian, en y important les traits du Chambara japonais. Un autre studio spécialisé dans le Kung-fu pian et tournant en cantonais, la Golden Harvest, lui fera une rude concurrence à partir des années 70.
Hong Kong / 1h45 / Imdb / DVD Titre original : Zhong kui niang zi