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Décors aux airs d’église ou de cathédrale, idoles et martyrs, genèses ou apocalypses, sacré et tabou… Quand l’imagerie du religieux s’invite dans les films.
La vie dans une leproserie de Tabriz. (attention, certaines images peuvent heurter)
Forugh Farrokhzad (1934-1967) fut une poétesse iranienne majeure. Elle ne réalisa qu’un film, le documentaire La Maison est noire, œuvre annonçant le futur cinéma motafavet. Son parcours artistique est également lié à celui de l’écrivain et cinéaste Ebrahim Golestan, autre figure fondatrice du cinéma moderne iranien. Elle meurt précocement d’un accident de voiture à 32 ans.
Iran / 0h22 / Imdb / DVD Titre original : Kẖạneh sy̰ạh ạst
Par une nuit d’orage, Devendra trouve refuge dans un vieux manoir isolé. Alors que la tempête fait rage, il reconnaît inexplicablement chaque recoin du lieu, et soudain, les souvenirs lui reviennent : ceux de sa vie antérieure, et de Madhumati, une jeune femme qu’il y aima à la folie… [article]
Bimal Roy (1909-1966), bien que d’origine bengali, fut l’un des grands cinéastes de l’âge d’or du cinéma hindi. D’abord chef-opérateur remarqué, puis réalisateur, il se démarquera surtout de ses collègues par une influence très forte du néoréalisme italien (notamment sensible dans Deux hectares de terre, resté son film le plus célèbre), une approche qu’il mêle en une étrange hybridité aux codes du cinéma de divertissement hindi, dont il conserve toute la verve mélodramatique. Il est également connu pour avoir réalisé l’une des versions les plus populaires de Devdas (1955).
Ellie Arroway, orpheline depuis ses 9 ans, a toujours scruté le ciel. Devenue brillante astronome, et secondée d’une petite équipe de chercheurs, elle écoute l’univers pour guetter un signe d’intelligence extraterrestre…
Robert Zemeckis (1952-) fut, avec Joe Dante, l’un des protégés de Steven Spielberg, producteur exécutif de ses premiers films. Sous son influence, mais aussi sous celle de grands modèles de l’âge d’or (David Lean, Alfred Hitchcock, Michael Curtiz…), il devient l’un des rois du divertissement hollywoodien des années 80-90, dont il réalisa plusieurs films emblématiques (À la poursuite du diamant vert, Retour vers le futur, Qui veut la peau de Roger Rabbit, La Mort vous va si bien, Forrest Gump…). Au-delà de l’éclectisme des genres abordés, son cinéma se démarque par une soif d’expérimentations techniques (plans « impossibles », cohabitation du filmé et du dessiné, effets spéciaux « invisibles »), qui le menèrent dans les années 2000-2010 à une exploration poussée des possibilités du cinéma numérique (3D, performance-capture, tournage sans décors). Paradoxalement, ces recherches s’inscrivent dans un cinéma classique à toute épreuve, purement hérité du Hollywood ancien : forme patiente et équilibrée, narration vaste (une attention particulière au passage du temps), forte dimension romanesque, humilité de cinéaste artisan.
Arrivé à la moitié de sa vie, un homme malade se remémore les morceaux de son passé…
Andreï Tarkovski (1932-1986) fut l’un des cinéastes les plus importants et influents du XXè siècle. En seulement sept longs-métrages, il façonne un cinéma majestueux, emprunt d’une religiosité qui prend souche dans le monde matériel (éléments naturels, terre et boue, eaux sales), et obsédé par la question de l’âme russe. Lente et hypnothique, relevant à la fois de la modernité et d’un certain mysticisme, sa filmographie aura des difficultés avec le pouvoir soviétique (qui finira par lui couper les financements), le poussant à tourner ses deux derniers films en exil. Il meurt prématurément à 54 ans.
À Venise, le général Othello suscite l’envie. Poussé par sa propre ambition, le perfide Iago, officier d’Othello, insuffle le doute dans l’esprit du général quant à la fidélité de son épouse… (ouverture du film)
Orson Welles (1915-1985) réalise en 1941, avec son premier film Citizen Kane, une œuvre fondamentale encore aujourd’hui souvent considérée comme le « meilleur film de l’histoire du cinéma ». Il y pose les tous premiers jalons du cinéma moderne (récit éclaté, confrontation des points de vue, manipulation ostensible de la mise en scène), et eut une influence considérable sur l’esthétique hollywoodienne d’alors, comme sur les générations ultérieures de cinéastes (en premier lieu desquels Stanley Kubrick). La virtuosité technique de Citizen Kane, sa fibre expressionniste et baroque, la question de la vérité et de l’illusion, ou encore l’héritage sensible du théâtre ou de la radio (où Welles fit ses premières armes), se perpétueront et s’accentueront au cours d’une carrière difficile, déchirée entre Hollywood (où il ne retrouva jamais sa liberté première) et l’Europe (où les financements manquent).
À l’aube d’un second déluge, une petite fille trouve un œuf, qu’elle garde tout contre elle. Un jeune homme croise son chemin, et décide de l’accompagner dans ses errances…
Mamoru Oshii (1951-) fut une figure centrale de l’âge d’or du cinéma d’animation japonais. Son style singulier marie des influences a priori contradictoires : celle du cinéma moderne européen le plus austère (Antonioni, Melville, Bergman, Tarkovski…), mais aussi l’héritage direct de l’animation japonaise d’alors. En découle une série de films à la lenteur hypnotique, pétris d’un symbolisme cryptique et remplis de dialogues philosophiques, que viennent électrocuter par intermittences de violentes scènes d’action. Oshii est également réalisateur de films en prises de vue réelles, mais ce sont ses œuvres animées (et notamment Ghost In The Shell, 1995) qui auront une influence majeure sur le cinéma d’action mondial, et notamment Hollywoodien (James Cameron, les Wachowski).
Japon / 1h21 / Imdb / DVD Titre original : Tenshi no tamago