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Un père de famille amène ses deux enfants au milieu du bush australien, avec l’intention de les tuer. Son projet rate, et il se suicide. Le frère et la sœur se retrouvent alors perdus au milieu de nulle part. Errant dans le désert, ils croisent un adolescent aborigène qui fait son « walkabout »… (ouverture du film)
Nicolas Roeg (1928-2018), bien qu’ayant d’abord travaillé comme chef-opérateur, est surtout connu comme un cinéaste du montage, auteur de films-puzzles qui perdent leurs personnages dans des mondes, ou des décors, qui ne sont pas les leurs. Son cinéma déconstruit et éclaté, exigeant mais néanmoins plus accessible que celui de la plupart des cinéastes modernes européens, fit de lui une influence importante pour beaucoup de réalisateurs anglophones contemporains (Danny Boyle, Christopher Nolan, Steven Soderbergh…).
Royame-Uni, Australie / 1h30 / Imdb / DVD Titre français : La Randonnée
À l’avènement du cinéma parlant, Chester Kent, producteur et metteur en scène de spectacles musicaux, se retrouve sans travail. Il décide alors de monter des prologues destinés à passer en première partie des films…
Busby Berkeley (1895-1976) fut le grand chorégraphe (et réalisateur de ces séquences chorégraphiées) du premier âge de la comédie musicale, qui porte indéniablement sa marque. Ancien sous-officier instructeur de l’armée, il créée d’immenses tableaux humains synchronisés, et souvent glacés (filles toutes semblables, grands sourires, décors frisant l’abstraction art déco…), qui utilisent les corps en gigantesques géométries humaines – inventant par la même occasion un arsenal d’idées de mise en scène (plongées totales, forts jeux de contrastes) pour s’y confronter.
Lloyd Bacon (1889-1955), après avoir exercé plusieurs années comme acteur (notamment chez Chaplin), devint un cinéaste extrêmement prolifique (près de 100 longs-métrages en trente ans) participant avec d’autres à construire le « style Warner » (ce style brut, nerveux, rapide, qui fit la renommée du studio). Il reste surtout célèbre pour ses comédies musicales des années de grande dépression (42e rue, notamment) – films où son style énergique, rythmé, épousant la vitalité du jeu des acteurs, complémente idéalement les grands numéros de Berkeley.
USA / 1h44 / Imdb / DVD Titre original : Footlight Parade
Amalia et Josefina, deux amies de seize ans, se retrouvent à l’Eglise pour parler de leur foi. Mais elles évoquent aussi leurs premières attirances pour les garçons. Le Dr. Jano va attirer l’attention de l’une d’elles… [article]
Lucrecia Martel (1966-) fut la plus éclatante révélation, dans les années 2000, du renouveau du cinéma argentin – cette génération de cinéastes assez vieux pour avoir connu la dictature. Ses films sensoriels, mystérieux, évasifs dans leur narration et discrètement politiques, baignent dans une torpeur tour à tour sensuelle et mortifère, souvent occupée à peindre le crépuscule des puissants.
Le film des Jeux Olymiques de Berlin de 1936, réalisé pour le régime nazi.
Leni Riefenstahl (1902-2003) est d’abord danseuse et actrice, notamment pour Arnold Fanck dont le style lyrique et grandiose l’influencera beaucoup. Elle devient ensuite réalisatrice pour le parti nazi, qui lui fournit d’énormes moyens, lui permettant d’expérimenter à foison. Répudiée après-guerre pour son soutien au régime, elle se tourne vers la photographie, s’intéressant notamment aux tribus Noubas du Soudan, puis aux images sous-marines.
Allemagne / 3h40 / Imdb /DVD Titre français : Les Dieux du stade