Cinexploria est une bibliothèque d'extraits de films, qui vous permet de découvrir l'histoire et la géographie du cinéma. C'est votre première visite ? Alors quelques précisions :
- Pour voir les extraits en plein écran, cliquez sur l'icône en bas à droite des fenêtres vidéo (pour les smartphones et tablettes, faites apparaître cette barre de contrôles en touchant le bas des vidéos).
- Vous avez aimé un film ? Cliquez sur son titre ! Vous accèderez à sa page, où vous trouverez une présentation du cinéaste, des catégories pour découvrir d'autres films semblables, et la possibilité de laisser des commentaires.
- Attention, utilisateurs de smartphone : ce site est peu adapté aux connexions 3G ! Pour garantir une bonne qualité d'image, les vidéos sont compressées à haut débit. Sur un téléphone, elles peuvent donc être longues à charger...
- Ce site fonctionne mal sur Internet explorer : préférez l'utilisation d'un autre navigateur, où faites la mise à jour vers Microsoft Edge.
Si vous avez une question quelconque (éditoriale, technique, légale), passez d'abord voir si elle n'est pas déjà présente dans la Foire aux questions.
À Paris, en 1793, pendant la Terreur, le Chevalier de Maison-Rouge fomente un complot pour faire évader la reine Marie-Antoinette. [article]
Albert Capellani (1874-1931) fut, en France, l’un de ceux qui façonnèrent la transition d’un cinéma forain à un cinéma bourgeois, et qui poussèrent à l’allongement de la durée des films. Deux raisons à cela. L’adaptation littéraire, tout d’abord : il en tourna beaucoup (Les Misérables, Germinal, L’Arlésienne…), et fut le directeur artistique de la SCAGL (Société Cinématographique des Auteurs et Gens de Lettres), qui poursuivait la mouvance du « film d’Art » au sein de Pathé. Le théâtre, ensuite : il en reprend de nombreux traits et comédiens. En résulte un cinéma plein de maintien, aux tableaux fermement composés, dont le naturalisme appuyé cohabite en une étrange harmonie avec l’artificialité du théâtre. Après dix années prolifiques chez Pathé, Capellani ira travailler aux USA ; lorsqu’il rentre en France, en 1922, ses problèmes de santé ne lui permettent plus de tourner.
Pathé, avec Gaumont, fut l’une des plus imposantes sociétés des débuts du cinéma (en 1904, elle contrôle 30 à 50 % des films projetés dans le monde occidental). Ayant le quasi-monopole auprès du public de foires, elle produit énormément (parfois au détriment de la qualité), et participe très tôt, de par la diversité de son catalogue, à accentuer la découpe des films en « genres » ; elle pratique également une politique d’expansion par ses filiales à l’étranger ; et elle édite enfin les productions du « Film d’art », qui ouvrent le cinéma à un public plus bourgeois. Certains grands noms des deux premières décennies du cinéma travailleront chez Pathé : Albert Capellani, Ferdinand Zecca, Segundo de Chomón, ou encore Max Linder. La firme sera également célèbre plus tard pour ses actualités cinématographiques (le Pathé Journal, lancé dès 1908, deviendra très populaire dans l’entre-deux-guerre).
Hermann ne joue jamais aux cartes, mais aime passer ses soirées en compagnie de joueurs. Au cours d’une de ces soirées, Tomski raconte que la comtesse Anna Fédotovna détiendrait le secret, issu d’un noble français, de deviner les trois cartes qui vont sortir…
Yakov Protazanov (1881-1945) réalise ses premiers grands films à l’atelier-studio d’Iossif Ermoliev, où il dirige Ivan Mosjoukine, le grand acteur russe de la période pré-révolutionnaire. Tous trois fuient la révolution d’Octobre pour émigrer en France, mais Protazanov rentre finalement en URSS en 1923 – où il tournera encore de nombreux films, dont le style fluide et linéaire, encore attaché aux personnages, tranche fortement avec les expérimentations de montage de ses contemporains (Eisenstein, Vertov, Dovjenko…).
Russie / 1h03 / Imdb / DVD Titre original : Pikovaya dama
Rome, 1978. Chiara, jeune terroriste engagée dans la lutte armée, est impliquée dans l’enlèvement et la séquestration d’Aldo Moro…
Marco Bellocchio (1939-) fut le seul véritable représentant, avec Bertolucci, d’une possible « nouvelle vague » italienne – dans un pays où la rupture moderne s’était déjà jouée via le néoréalisme. Son cinéma profondément politique attaquera une à une les institutions nationales (famille, école, presse, religion, armée…) au cours des années 60-70. Mais son œuvre possède aussi une dimension onirique et rêveuse, liant volontiers le politique à l’inconscient ou aux élans intimes, qui fera les beaux jours de sa filmographie dans les années 2000.
Quatre ans ont passé depuis le désastre du Jurassic Park. Sur une île déserte, voisine du parc, vivent encore en liberté des centaines de dinosaures. Le milliardaire John Hammond rappelle le Dr Malcolm, et lui apprend que sa fiancée fait partie de l’expédition scientifique se rendant sur l’île…
Steven Spielberg (1946-) est un cinéaste majeur du néoclassisme hollywoodien, qu’il façonnera en multipliant les succès (il tourne notamment le premier blockbuster dans les années 70), et en ramenant le genre (SF, aventure, horreur) dans le giron de la série A. Grand héritier des maîtres classiques (Ford, Lean, Hitchcock, Disney…), il développe une œuvre spectaculaire marquée par l’émerveillement, l’enfance, et par l’angoisse de voir la cellule familiale éclater.
USA / 2h09 / Imdb / DVD Titre original : The Lost World - Jurassic Park