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En 1866, la Vénétie est sous le joug de l’occupant autrichien. La comtesse Livia Serpieri est de ceux qui s’opposent avec vigueur à cette mainmise étrangère. Jusqu’au jour où elle s’éprend violemment d’un jeune lieutenant du camp ennemi…
Luchino Visconti (1906-1976) fut d’abord un pionnier du néoréalisme italien, auquel il donna deux de ses plus grands films (Ossessione et La Terre tremble). Si le reste de sa carrière ne suivra pas cette voie, on trouve déjà dans ces premiers films la veine opératique, romanesque et sensuelle qui coulera tout au long de sa filmographie. Sa carrière peut se lire comme un lent démasquage de la décadence de l’aristocratie, des premiers films où son déclin sourde sous la sophistication (Senso, Le Guépard), jusqu’aux œuvres plus tardives où elle pourrit à ciel ouvert (Les Damnés, Mort à Venise).
Pendant la révolution mexicaine de 1917, le général Reyes, à la tête des insurgés, occupe la petite ville de Cholula, et y confisque les biens de la bourgeoisie locale. Mais il s’éprend de Béatriz, la fille de l’homme le plus riche de la ville…
Emilio Fernández (1904-1986) est le plus célèbre réalisateur de l’âge d’or du cinéma mexicain. Ayant pris part à la révolution, il doit fuir le pays en 1923, et rejoint Hollywood où il vit de petits rôles (il servira, entre autres, de modèle à la statuette des oscars). De retour au Mexique, fortement influencé par le cinéma d’Eisenstein (qui était venu sur place réaliser Que viva Mexico !), il tourne plusieurs mélodrames ranchero, marqués par une célébration des coutumes du pays et une idéalisation de son proche passé, mais aussi par une forme longue et contemplative (vastes ciels, regards grands ouverts, infinie mélancolie, grande douceur), et par la lumière sophistiquée du chef-opérateur Gabriel Figueroa. Célébré à l’international, son cinéma paraîtra dépassé en son pays à partir du milieu des années 50, contraignant progressivement Fernández à ne plus occuper les plateaux qu’en tant qu’acteur – son autre métier.
Mexique / 1h39 / Imdb / DVD Titre français (rare) : Amoureuse
Le film des Jeux Olymiques de Berlin de 1936, réalisé pour le régime nazi.
Leni Riefenstahl (1902-2003) est d’abord danseuse et actrice, notamment pour Arnold Fanck dont le style lyrique et grandiose l’influencera beaucoup. Elle devient ensuite réalisatrice pour le parti nazi, qui lui fournit d’énormes moyens, lui permettant d’expérimenter à foison. Répudiée après-guerre pour son soutien au régime, elle se tourne vers la photographie, s’intéressant notamment aux tribus Noubas du Soudan, puis aux images sous-marines.
Allemagne / 3h40 / Imdb /DVD Titre français : Les Dieux du stade
Désireux d’éprouver les émotions humaines, Dieu a pris l’apparence d’un homme, Simon, pour coucher avec sa femme. Quelques temps plus tard, un éditeur, Abraham Klimt, se rend sur les lieux pour tenter de reconstituer l’histoire… (ouverture du film)
Jean-Luc Godard (1930-) fut une figure centrale de la nouvelle vague française, son premier film (À bout de souffle, 1960) ayant eu une influence considérable à travers le monde. Son cinéma mutera plusieurs fois ensuite : films de collectif (69-73), films utilisant la vidéo (73-79), retour au cinéma et aux stars (80-96), montage d’archives (88-2000)… Quelque soit la période, son cinéma se caractérise par une prépondérance du montage et un goût pour la rupture, ainsi que par un emploi poétique des références, aphorismes et citations.
Japon, XIème siècle. Un gouverneur de province est exilé pour avoir défendu les paysans contre les autorités féodales. Sa femme Tamaki, sa fille Anju et son fils Zushio, cherchent à le rejoindre…
Kenji Mizoguchi (1898-1956) est l’un des plus grands cinéastes japonais. Sa filmographie, faite de drames sociaux et de mélodrames, s’étend du muet aux années 50. Son cinéma digne et précis s’attache à peindre le sort des femmes et des prolétaires (et notamment des prostituées, qui sont au confluent de ces deux groupes).
Japon / 2h04 / Imdb / DVD Titre original : Sanshō Dayū
Rome, 1978. Chiara, jeune terroriste engagée dans la lutte armée, est impliquée dans l’enlèvement et la séquestration d’Aldo Moro…
Marco Bellocchio (1939-) fut le seul véritable représentant, avec Bertolucci, d’une possible « nouvelle vague » italienne – dans un pays où la rupture moderne s’était déjà jouée via le néoréalisme. Son cinéma profondément politique attaquera une à une les institutions nationales (famille, école, presse, religion, armée…) au cours des années 60-70. Mais son œuvre possède aussi une dimension onirique et rêveuse, liant volontiers le politique à l’inconscient ou aux élans intimes, qui fera les beaux jours de sa filmographie dans les années 2000.